D’après un article du Figaro datant du mardi 16 Février 2016, quatre grands producteurs de pétrole à savoir l’Arabie Saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar se seraient mis d’accord pour geler leur production afin de réguler le cours des marchés pétroliers et si possible inciter les autres grands producteurs à faire de même (les Etats-Unis par exemple).
Cette décision n’est bien-sûr pas sans condition du fait que les quatre pays ne gèleront leur production qu’à condition que d’autres pays acceptent de limiter leur production. Les conséquences sont les suivantes, le prix du baril de Brent qui était estimé à 35,50 dollars à 9 heure a chuté à 33,72 dollars un peu avant 10 heures lors de l’annonce de cet accord. Le constat étant que la production des trois pays de l’OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole) à savoir l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Venezuela n’a pas réellement évolué si ce n’est que cette dernière dans son ensemble a augmenté de 500 000 barils par jour par rapport à l’année 2015.
Cet accord laisse toutefois apparaître quelques tensions dans certains pays notamment l’Iran, ce dernier affirmant ne pas vouloir diminuer sa production après la libération de l’embargo américain, mais annonce aussi vouloir accroître sa production de 1 million de barils par jour (soit 1% de la consommation mondiale). De plus la demande d’une limitation pour l’ensemble des pays de l’OPEP relève d’une mission quasi irréalisable, du fait de l’existence de tensions entre certains Etats de l’organisation comme l’Arabie Saoudite et l’Iran qui ont rompu leurs relations diplomatiques.