Cette année, Vincent Lambert a perdu la vie suite à l’arrêt de ses soins palliatifs au CHU de Reims. Sa femme s’est battue pendant 10 ans pour obtenir l’arrêt des soins. Comment est-ce possible que rien n’ait pu être fait plus tôt et que ses souhaits n’aient pas été respectés ?
D’après France Inter , Vincent Lambert est mort le Jeudi 11 juillet 2019 après 10 ans de procédure judiciaire. Il avait eu un accident de la route en 2009 et était depuis dans un état végétatif et tétraplégique. Il a représenté, pendant des années, le débat de la fin de vie en France.
Une histoire de référence
Plusieurs fois, le protocole de fin de vie a été lancé. Le premier fût en 2013, lorsque que la femme de Vincent Lambert apprit que son mari était dans un état végétatif et que cela serait irréversible. Mais face à la famille du patient qui était opposée à ce système, les soins sont rétablis par le tribunal. En 2014, une nouvelle procédure d’arrêt des soins est lancée et elle est acceptée par le Conseil d’Etat et la Cour Européenne des Droits de l’homme. Mais le nouveau médecin dirigeant le service s’y oppose. Après ça, chaque décision est prise pour que la femme de Vincent Lambert puisse obtenir l’arrêt des soins. Elle devient, par la suite, sa tutrice légale en 2016. Les pouvoirs judiciaires prennent la défense de la femme de Vincent Lambert et les soins sont alors arrêtés le Mardi 2 Juillet 2019. Vincent Lambert meurt alors le 11 Juillet suite à la défaillance de ses organes.
Comment appliquer nos décisions ?
Nos souhaits ne peuvent être entendus dans certains cas et donc l’opposé de ce que nous désirons peut être exécuté. Il me paraîtrait normal que les médecins écoutent la famille la plus proche au niveau émotionnel et non les membres à part entière. Il est nécessaire que les décisions viennent de personnes nous connaissant comme personne d’autres et qui sachent ce qui serait le mieux pour nous. Notre avenir doit être entre les mains de celle ou celui qui sera capable de comprendre notre choix et de le faire exécuter.