En 2017, la marque britannique Burberry avait brûlé prêt de 28 millions de livre sterling (soit 31 millions d’euros) de vêtement et de cosmétique.
Cette pratique pourtant « courante » chez les grands distributeurs et les marques de luxe, pour des raisons de protection de la propriété intellectuelle (pour but d’empêcher la contrefaçon) déclencha un véritable scandale pour la marque. En effet, comme chaque année elle doit communiquer dans son rapport annuel, la valeur des produits invendus qu’elle a détruits.
Or dans le rapport de 2017, les chiffres explosent et ont augmenté de 50 % par rapport à 2016 (18,8 millions de livres sterling). Ainsi ce sont 20,000 trench (manteaux imperméables) iconiques de la marque et environ 10 milles livres (11 millions d’euro) de parfums et cosmétiques qui sont partis en fumée. Une pratique jugée choquante et posant problème, notamment pour des questions écologiques et économiques : brûler autant de vêtements, accessoires et cosmétiques demande beaucoup de moyens et cela a forcément des conséquences sur l’environnement (principalement à cause des gaz rejetés).
Mais surtout, qu’en est-il du gaspillage ? Cela ne serait-il pas mieux d’en faire dons aux personnes dans le besoin ? La marque eut beau essayer de se défendre… les réseaux sociaux se sont enflammés.
Suite à cela et aux nombreuses répercussions subies par la marque ; Burberry a annoncé le jeudi 6 septembre 2018, renoncer à détruire ses invendus en fin de saison. « Le luxe moderne cela veut dire être responsable socialement et vis-à-vis de l’environnement », souligne Marco Gobbetti, le directeur général du groupe.
Cette annonce a normalement mis fin à cette polémique. De plus , Burberry s’engage désormais à faire preuve de transparence (comme d’autre marques de luxe telles que Gucci) en annonçant renoncer a l’utilisation de la fourrure dans ses collections quelques jours avant la London Fashion Week ; défendant ainsi la cause animale.