« C’est un petit pas pour l’Homme, mais un grand pas pour l’humanité » disait Neil Armstrong. En 1966, les Etats-Unis ont envoyé le premier homme de l’humanité sur la Lune. Une soixantaine d’années plus tard, c’est le projet d’envoyer un équipage en direction de Mars qui a été annoncé par la NASA.
En effet, la National Aeronautics and Space Administration (NASA) a annoncé vouloir envoyer des hommes, d’ici les décennies 2020-2030, fouler le sol de la planète rouge. Sous la présidence de Donald Trump, il s’agit d’aller en premier temps sur la Lune pour ensuite s’en servir comme tremplin jusqu’à Mars. Pour se faire, il est envisagé de construire une passerelle (Deep Space Gateway). Elle pourra supporter quatre missions avec chacune un équipage de quatre astronautes pendant 1 000 jours.
Cependant, le projet s’avère extrêmement ambitieux. D’une part, les astronautes doivent faire face à des modifications et dangers physiques. La distance entre les deux planètes est en moyenne de 225 millions de km. Par conséquent, les astronautes devront effectuer un trajet de neuf mois sans gravité. Le problème qu’ils encourent est une atrophie des os égale à 30 ans de vie sur Terre. De plus, il y aurait une dégradation de la vision, et aller dans l’espace aussi longtemps signifie devoir s’exposer aux radiations.
D’autre part, la mission est contestée. Le Conseil national de la recherche américain proclame que le projet est voué à l’échec. Cela s’explique à la fois par le budget contraint, l’incohérence du choix des technologies de la mission et l’absence d’une politique forte.
Ainsi, les hommes de 1966 seront-ils toujours vivants lorsque l’Homme posera le pied sur Mars ?