Nous naissons dans un monde sans l’avoir demandé, dans un monde où tout va trop vite, et où tout est calculé, critiqué. Prenez le temps de regarder, d’écouter autour de vous, vous serez peut-être étonné de vous rendre compte des sujets de discussion qui nous entourent quotidiennement. Beaucoup de sujets occupent les repas de familles, les conversations entre amis, les débats et bien d’autres encore. Effectivement, entre la Politique, les Guerres, la pauvreté, l’homophobie, le racisme, l’augmentation des prix, se trouve un éventail de sujets très variés pour ambiancer vos soirées et vos repas !
De plus, les maladies telles qu’Alzheimer, Parkinson souvent surnommées les maladies du siècle étant de plus en plus répandues surtout pour les générations à venir rendent les gens totalement dépendants, voire même pour Alzheimer, provoquent une perte de dignité humaine.
En vu de ces éléments, un débat se pose : celui du suicide assisté : il n’y a pas de principe dans notre République qui oblige les Hommes, les femmes même en bonne santé physique et les patients en fin de vie à vivre leur souffrance, quelle qu’elle soit, jusqu’au bout.
Récemment, une vidéo a fait le tour de la toile, celle d’une interview de Kombini. Cette interview présente une femme de 74 ans en parfaite santé, jacqueline, qui a pris la décision, en janvier 2020, de mettre fin à ses jours en Suisse ou cette aide est légale. Jacqueline, comme d’autres avant elle, a décidé d’avoir recours à cette méthode, en premier lieu, pour des ne pas se retrouver infantilisée, dépendante ou encore malade dans un futur plus ou moins proche.
Ce n’est pas la mort qui leur fait peur mais réellement cette perte de dignité humaine, ces personnes veulent mourir debout ! Comme le dit Jacqueline, « la perte d’autonomie, c’est déjà la fin de la vie ».
En France, l’aide au suicide est illégale bien que le sujet fasse souvent débat. Pourtant, mourir dans la dignité est un droit ! C’est d’ailleurs pour faire respecter celui-ci que se bat « l’Association pour le droit de mourir dans la dignité » (ADMD). Pour cela l’association décide de sensibiliser les gens par des campagnes, par le partage de pétitions pour espérer emmener la proposition de loi jusqu’à l’Assemblée nationale.
Certes, la Suisse a légalisé cette aide médicale comme d’autre pays tels que l’Allemagne mais cette pratique reste très encadrée par les pouvoirs. Par exemple, il est interdit aux personnels médicaux d’injecter le produit par eux-mêmes : Ils mettent seulement le produit à disposition de la personne mais c’est à cette dernière de réaliser l’étape fatidique de l’injection. Cela pour une question de morale.
Cependant, il est vrai que ce débat pose un certain nombre de problèmes notamment au point de vue familial. Les familles se retrouvent parfois démunies face à la décision du patient. En effet, les familles peuvent parfois juger cette décision ”égoïste” ou bien encore le prendre comme un ”abandon”. C’est en partie pour éviter les conflits familiaux que la décision du patient crée, que les pouvoirs publics mettent vite un terme au débat, du moins, provisoirement.
Et vous, que pensez-vous du suicide assisté ?