Cette année ont eu lieu les 17e championnats du monde d’athlétisme 2019 à Doha au Qatar. Du vendredi 27 septembre au dimanche 6 octobre. C’était la première fois que des athlètes affrontaient de telles conditions lors d’un championnat.
C’était la première fois que le Qatar organisait un tel événement. Selon Brut.original, les conditions durant les championnats du monde d’athlétisme étaient insupportables. Les températures dépassaient plus de 40° et il y avait énormément d’humidité (environ 60%).
Plusieurs athlètes se sont exprimé. Kevin Mayer, le champion olympique de décathlon a employé le terme de “catastrophe”. Il a exprimé son mécontentement sur le manque de spectateurs et le nombre d’abandons. Lors du marathon féminin, sur 68 participantes, il y a eu 28 abandons. Le français, Yohann Diniz, a déclaré forfait après 16km sur le 50km marche.
Toutefois, quelques dispositions ont été mises en place. Les épreuves ont été décalées au plus tard afin que les températures soient au plus bas. Ils ont renforcé le soutien médical, les ambulances ainsi que la surveillance. Le stade Khalifa Stadium était climatisé à 25°, soit environ 10° d’écart avec l’extérieur. Les championnats du monde ont été déplacés d’août à septembre.
Malgré ces efforts, les sportifs se sont effondrés, ont abandonné. Les effets de la chaleur et de l’humidité ont été très néfastes sur les organes vitaux et le corps humain. Selon Lefigaro.com, ces conditions ont mis les athlètes en danger. Elles ont gêné leurs performances. Cependant, selon Francetv.sport, quelques records ont été réalisés. Dalilah Muahammad a battu le record du monde au 400m haies féminin avec un temps de 52’’16. La Néerlandaise, Sifan Hassan est devenue championne du monde du 10 000m et du 1 500m.
De plus, ces championnats ont fortement impacté l’environnement. Selon Sudouest.fr, le stade Khalifa International Stadium a été climatisé à ciel ouvert par 3000 bouches d’aération. Ce qui a provoqué de graves conséquences négatives sur l’environnement. Cette action a ajouté des émissions et a entraîné une perte d’énergie considérable. De plus, la climatisation a agit sur l’effet de serre car elle nécessitait de l’électricité.
Un événement sportif de cette envergure a déjà un impact sur l’environnement. Il faut prendre en compte la consommation énergétique pour éclairer les stades, la luminothérapie permettant de maintenir une bonne qualité de la pelouse, les quantités de déchets, les déplacements des supporters, l’usage du plastique ainsi que la consommation en eau pour les sanitaires, les sportifs, le public et pour arroser la pelouse. La climatisation à ciel ouvert s’est donc rajoutée à tout cela…
En 2022, la coupe du monde de football se déroulera au Qatar. Huit stades au lieu d’un seul seront climatisés à ciel ouvert. Le Qatar essaye de trouver des solutions mais la question se pose : faut-il continuer à organiser des compétitions sportives dans de tels endroits ?