Sujet peu abordé par les médias, la médecine chinoise est pourtant un sujet important pour lequel le danger n’en est point moindre . En effet, nombreux d’entre nous seraient surpris de voir à quel point la médecine chinoise à un réel impact sur notre faune : corne de rhinocéros coupée, hippocampes broyé, écailles de pangolins pillées,… Un véritable désastre !
Vieille de 2500 ans, la médecine chinoise est un système global de santé associant l’acupuncture, la phytothérapie, la diététique et le massage tui na. Selon Santé Magazine, elle a été perfectionnée au fil des siècle par les médecins, les chamans et les guérisseurs chinois. L’OMS (organisation mondiale de la santé) définit la médecine chinoise en 2002 comme “comprenant diverses pratiques, approches, connaissances et croyances sanitaires intégrant des médicaments à base de plantes, d’animaux et/ou de minéraux, des traitements spirituels, des techniques manuelles et exercices, appliqués seuls ou en association, afin de maintenir le bien-être et traiter, diagnostiquer ou prévenir la maladie “.
Nous allons maintenant nous intéresser aux principes de la médecine chinoise, elle vise principalement à maintenir l’harmonie de l’énergie à l’intérieur du corps ainsi qu’entre le corps et les éléments extérieurs. Selon la médecine chinoise, le fonctionnement du corps humain est basé sur l’équilibre entre le yin et le yang. Le yin représente la femelle et le yang le mâle.
Cependant les croyances de la médecine chinoise sont à l’origine d’un important trafic d’animaux. En effet comme l’explique le site National Geographic, de nombreux animaux tels que le Pangolin, le rhinocéros, l’ours ou même le tigre, sont utilisés dans la fabrication de remèdes traditionnels chinois. Bien entendu, cette utilisation alimente un trafic illégal. Ce trafic met en péril de nombreuse espèces protégées. Il faut tout de même préciser que ce commerce illégal est en augmentation de 11% par an depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jiinping. En 2018, le marché de ces médicaments aurait pesé dans l’économie chinoise environ 34 milliards d’euros. En octobre 2018 le gouvernement chinois à même autorisé la vente de corne de rhinocéros et d’os de tigre après 25 ans d’interdiction.
Expliquer ce trafic est important, mais les images sont sans doute plus poignantes. Parmi les remèdes les plus insolites et effarants, il y a la bile d’ours qui aurait la faculté de dissoudre les calculs biliaires et rénaux mais aussi de calmer les inflammations. En Chine, les gens ont le droit de posséder un ours chez eux, on peut aussi constater l’existence de fermes spécialisées dans l’extraction de bile d’ours. Aujourd’hui on compte plus de 10 000 ours touchés par cette pratique. Selon Animalaxy “La méthode classique consiste à mettre un corset métallique à l’ours qui maintient un cathéter, planté vif dans la vésicule biliaire. Précisons que ce cathéter nécessite une incision pour être introduit dans la vésicule biliaire. L’animal est alors pompé deux fois par jour dans une cage, où la grille compresse sa tête comme on compresserait un citron. Le corset le maintient jusqu’à ce que mort s’en suive.” https://youtu.be/TvUD79EFdAg
Les rhinocéros sont également touchés par ce trafic, leurs cornes sont utilisées. La poudre de ces cornes est censé pouvoir guérir le cancer.