La nouveauté de Nicolas Sarkozy, d’après l’express, serait d’obliger les chômeurs à se former en vue d’un futur métier et d’accepter la première offre d’emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé.
Le but serait ici de stopper toute indemnisation qu’il considère comme étant une «allocation touchée passivement» mais d’en revanche verser une «rémunération» en contrepartie de la formation que devra suivre le chômeur.
Il continue alors l’idée qu’il avait avancé en 2011, disant qu’il avait le devoir envers “les salariés et les ouvriers qui travaillent dur” de “s’assurer que celui qui est au chômage et qui a des allocations grâce à la solidarité nationale fera tous ses efforts pour accepter une offre d’emploi”.
En 2008, Nicolas Sarkozy avait déjà fait voter une loi, ajoutant à l’obligation de rechercher un emploi, de devoir accepter tout offre correspondant aux projets des chômeurs sous peine de radiation temporaire, après deux refus, d’offres considérées « raisonnables ».
Le Président vient proposer une telle idée alors qu’il est celui qui a supprimé l’allocation de fin de formation attribuée aux chômeurs et celui qui a retiré 300 millions d’euros des fonds visant à appuyer les formations pour les moins qualifiés. Sans oublier que le chômage a explosé lors de sa présidence. Tout ça n’est-il pas paradoxal ?