La Grèce ne semble pas avoir retenu la leçon des Jeux olympiques en 2004. En effet, pour l’organisation de cet événement international, le pays a déboursé 9 milliards d’euros. D’après Le Figaro, le gouvernement grec envisage de relancer son marché de l’emploi, soit 5000 postes permanents et 3000 intermédiaires, en accueillant un Grand Prix de Formule 1 malgré le désaccord des créanciers européens.
Il est nécessaire de prendre en compte que la dette publique en 2013, s’élèvera à 327 milliards d’euros ce qui équivaut à 170% du PIB du pays. Malgré ces statistiques, la Grèce a débloqué une somme astronomique de 30 millions d’euros pour le Grand Prix de Formule 1.
” Pourquoi dépenser une telle somme pour un Grand Prix de Formule 1 quand on sait ce qu’ont provoqué les JO 2004? “. La réponse du ministre à cette question est que l’utilité de cet investissement a pour but de stimuler l’économie du pays.
Ce projet engagerait la construction d’un circuit à Xalandritsa au sud-ouest de la Grèce. L’avis de la fédération internationale automobile sera décisif pour engager ce projet, aujourd’hui il semble favorable. La population appréciera-t-elle un nouvel écart du gouvernement grec?
Alizé Rohard & Aude Millet