Selon Le Monde, et L’Education Nationale.
Depuis début 2013, une réforme du gouvernement fait beaucoup parler d’elle. Il s’agit de la réforme des rythmes scolaires.
En effet, en 2008, durant l’ancien gouvernement, la semaine de 4 jours et demi (lundi, mardi, jeudi, vendredi, et samedi matin) avait été supprimée, pour être remplacée par une semaine de 4 jours. Lorsque le nouveau gouvernement a pris sa place en 2012, il a été décidé que la semaine de 4 jours et demi serait rétablie. Seuls changements: le “demi”, au lieu d’être le samedi matin, sera déplacé le mercredi matin, et les horaires (auparavant disposés sur 4 jours) seront logiquement allégés. Cette réforme ne concerne que les écoles primaires.
Le principal argument de cette réforme: la semaine de 4 jours, plus éprouvante pour les enfants (car elle contient des journées plus longues), aurait des conséquences négatives sur l’organisme des écoliers. Elle entraînerait de nombreuses fatigues, qui nuiraient au travail de l’enfant.
La réforme devant s’appliquer en 2014, certaines écoles ont fait le “test” avant les autres, à la rentrée 2013.
De ces tests résulte un mécontentement général… En effet, selon une étude de l’institut BVA pour iTélé, publiée le 16 Novembre 2013, près de 7 Français sur 10 (69%), souhaiteraient un report de la réforme des rythmes scolaires ou encore une annulation pure et simple de cette dernière. Parmi les sondés, 48% souhaitent une annulation de la réforme. La semaine dernière, de nombreuses grèves ont eu lieu pour protester contre la réforme.
Seulement 29% des sondés veulent que la réforme se déroule telle qu’elle a été prévue, et qu’elle soit mise en place à la rentrée 2014.
Dans ce débat, les différents politiques font rage. Parmi les sondés se déclarant de droite, 72% se prononcent contre la réforme, et parmi les sondés se déclarant de gauche, 52% sont favorables à la réforme, et “seulement” 21% s’y opposent.
Ce débat sur une réforme qui pourrait être considérée comme “secondaire” sur le plan politique, montre bien que le gouvernement est de plus en plus remis en cause, et que l’opinion publique est divisée.