Il a été annoncé qu’au premier janvier 2014, la TVA passera de 7 à 19,6% pour la filière équestre, soit une augmentation de 12.6 points. En effet, la Cour de Justice de l’Union Européenne a condamné la France, le 8 mars 2012, pour ne pas avoir correctement transposé la directive TVA en appliquant un taux réduit sur les activités équestres.
Cette hausse considérable fait gronder cavaliers et chevaux. En effet, plusieurs milliers de cavaliers sont descendus dans les rues de plusieurs villes, accompagnés de leurs chevaux et poneys, pour réclamer l’abandon de cette hausse, qui aura à coup sûr des “conséquences désastreuses sur les emplois, citoyens et territoires ruraux” d’après lequitationenperil.org.
En effet, le pouvoir d’achat de plus d’un million de familles française quant à la vente de chevaux, ou à la pratique de sports équestres, se verra au plus bas. De plus, la disparition de centaines de petits centres équestres obligera les cavaliers à plus de déplacements, et donc, à des dépenses supplémentaires qui s’ajoutent à la hausse des frais d’inscription.
Comme il a été cité plus tôt, cette hausse de la TVA entraînera la faillite d’un certain nombre de structures, et donc la disparition directe de 6 000 emplois.
La disparition de structures équestres veut dire moins d’entreprises et moins de chevaux, ce qui mettrait en péril la biodiversité et le patrimoine génétique français.