Selon lemonde.fr, l’observatoire de l’investissement Trendeo publiait lundi 27 janvier 2014 les chiffres concernant les emplois en France dans le domaine de la recherche et du développement. Ces derniers peuvent susciter l’inquiétude auprès du gouvernement car, on constate qu’en 2013 il y a eu plus de suppressions d’emplois qu’il n’y a eu de créations avec respectivement 1165 contre 1027.
Le plus surprenant c’est que la suppression d’emplois la plus importante a eu lieu dans les secteurs que le ministre Arnaud Montebourg considère comme stratégiques, c’est-à-dire l’informatique et l’électronique ainsi que l’industrie pharmaceutique. Mais ce n’est pas tout, les géants français tels que Alcatel, PSA et Renault, ou encore Sanofi ont annoncé des réductions d’effectifs visant à supprimer un nombre important d’emplois dans le secteur de R&D.
Ces chiffres et déclarations peuvent s’expliquer principalement par le manque d’investissements dans ce domaine mais aussi par le fait que « les investissements en R & D en France génèrent relativement peu de résultats en termes de nouveaux produits innovants, de brevets et de croissance » a démontré une étude de Booz & Company. La R & D des entreprises françaises se situe alors en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE avec 1,43 % du PIB, contre 1,58 % pour la moyenne des pays de l’OCDE.
Enfin, la dernière explication de ces chiffres négatifs serait la montée en puissance du voisin suisse dans ce domaine où l’on trouve de plus en plus de chercheurs “à la pointe de leur discipline” et qui est devenu en quelques années un géant mondial avec notamment le groupe pharmaceutique Novartis ou encore Nestlé dans l’agroalimentaire.