Mercredi 24 septembre 2014, alors que Manuel Valls répondait aux questions des députés de l’Assemblée nationale au sujet des frappes aériennes françaises en Irak, l’assassinat d’Hervé Gourdel par un groupe jihadiste lui est communiqué. En effet, ce même jour, à 17h15 l’agence France presse annonçait la mort de l’otage Français. Mais alors d’où vient ce courant islamique intégriste qui choque de plus en plus l’opinion publique ?

Au départ le mot Jihad possède deux sens. Le premier désigne l’ensemble des efforts auxquels doit se soumettre le croyant pour se rapprocher de Dieu. Le second désigne un effort de guerre visant a défendre l’Islam en cas de menaces. Dans tous les cas il doit être proclamé par une autorité religieuse compétente. Aujourd’hui, on qualifie de Jihadiste, tout groupe ou individu prônant la violence en se revendiquant Islamiste.

On retrouve les premières traces de Jihadisme dans les années 1980. En effet, à partir de 1979 plusieurs groupes radicaux de guérilleros combattant l’armée soviétique en Afghanistan se forment. Après avoir repoussé l’armée soviétique en 1989, ces groupes se retournèrent contre leurs protecteurs et les déstabilisèrent poussé par le mouvement révolutionnaire en Iran en 1979.

Aujourd’hui le monde Islamique étant souvent gouverné par des dictatures, l’islam est utilisé, par l’actionviolente, comme un moyen de déstabilisation. De plus, le sort des Palestiniens accentue ce sentiment d’oppression et permet aux mouvements Jihadistes d’enseigner une doctrine non plus religieuse mais politique.