Changement de politique des salaires pour relancer la demande japonaise

D’après Lefigaro.fr, Toyota, grande entreprise japonaise, a revu sa  politique de salaire. En effet, celles-ci était basée sur l’ancienneté des salariés et non leur productivité comme toutes les autres entreprises japonaises. Cela a pour conséquence, une faible mobilité des salariés : si un salarié change d’entreprise, il voit alors l’augmentation de son salaire retardée puisqu’il perd de l’ancienneté. Il n’est donc pas encouragé à changer d’entreprise au cours de sa carrière. De plus, la concurrence entre les entreprises est faible. La firme transnationale a donc décidé de prendre plus en compte dans le salaire de ses employés leur productivité.

En prenant exemple sur Toyota, première entreprise japonaise avec 192 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014, le Gouvernement a demandé aux entreprises de privilégier la productivité des salariés et non l’ancienneté ainsi qu’une hausse des salaires.

Toutes ces mesures permettraient de relancer la concurrence entre les entreprises et de relancer la demande au Japon grâce à des salaires plus hauts et donc plus de pouvoir d’achat.