Depuis l’éclatement de la bulle internet en 2000 et les 33,4 milliards de dollars levés par les entreprises de la région , la Silicon Valley n’avait pas connu d’année aussi faste jusqu’à l’année 2014. En effet, l’année dernière les entreprises se sont fait financer 23,4 milliards de dollars par les “venture capitalists” soit 85% de plus qu’en 2013 selon un article du journal le Monde du 29 janvier 2015.
A cette somme importante il faut tout de même ajouter les levées de fonds réalisées auprès d’autre investisseurs comme les fonds d’investissements, les fonds souverains ou même les grandes entreprises étrangères, chinoises en particuliers. Au final, les sommes levées par les entreprises l’année dernière se rapprochent davantage de celles de l’année 2000. L’année 2014 est déjà surnommée l’année des “méga-deals” (investissements dont le montant dépasse les 100 millions de dollars). En effet 19 entreprises de la Silicon valley ont levé plus de 150 millions de dollars. Mais le plus important financement reste celui effectué auprès de l’entreprise Uber s’élevant à 2,4 milliards de dollars, financement effectué en deux fois, inédit jusqu’à présent.
La première explication de ce phénomène est la montée en puissance de nouveaux investisseurs ( BlackRock, T. Rowe Price, Fidelity…) qui augmentent fortement leurs investissements dans les sociétés high-tech non-cotées. Mais aussi, l’augmentation des prises de participations dans les start-up américaines par les géants du web chinois.
La deuxième explication est la stratégie mise en place par les entreprises de la région. Celles ci retarde, en effet, leur introduction en bourse ce qui leur permet d’éviter le processus long et coûteux, les contraintes que cela impose et enfin la pression des investisseurs.