D’après le Monde, l’Union Européenne souhaite aboutir à des négociations avec la Grèce le 16 février 2015. Il y a 15 jours, Alexis Tsipras du parti Syriza (radicale gauche), a été élu Premier ministre du gouvernement grecque. Celui-ci a mené une campagne contre l’austérité et les réformes de la zone euro et surtout des réformes de la troïka ; une politique européenne qui réuni la banque centrale européenne, la commission européenne et le fonds monétaire international).
Le mercredi 11 février doivent se réunir les 19 ministres de la zone euro (l’Eurogroupe) à Bruxelles pour évoquer le sujet de la Grèce et trouver un compromis sur la dette publique grecque, qui s’élève à un seuil de 175 % du PIB. L’Eurogroupe souhaite en effet que le 16 février les ministres de la Finances des États membres de l’Union trouvent un accord définitif sur les questions de remboursements de la dette publique grecque. Les 28 chefs d’États vont alors se réunir le 12 février avec le chef du gouvernement pour avancer sur le sujet pour pouvoir ensuite passer sur un accord définitif.
Les réformes imposées par la troïka ne sont pas acceptées par la Tsipras qui souhaite alléger les réformes sur l’équilibre budgétaire et permettre de relancer la croissance de l’économie grecque avec une offre d’emplois considérable, notamment du côté des fonctionnaires . Le plus dure est de convaincre les Allemands qui sont contre la suppression de ces réformes pour les Grecs et les Espagnols, Portugais, Slovènes et Lettons sont aussi contre. Ces 4 pays ont eux aussi subi les traitements de la “troïka” contre les politiques de relance, ils ne souhaitent donc pas en effet que la Grèce soit une exception.
Le risque le plus important pour la Grèce serait de revenir à leur ancienne monnaie : la Drachme. L’Union Européenne n’est pas prête aussi à laisser la Grèce prendre ce risque car elle risque une dévaluation de sa monnaie et connaitra alors une autre catastrophe économique. Tandis que l’Union Européenne afficherait une mauvaise image dans le monde sur l’intégration.