Selon Lemonde.fr, les chances d’ascension sociale des enfants d’ouvriers et d’employés varient selon leur département de naissance, au top en Île-de-France, en panne dans le nord du pays, indique l’étude de France Stratégie, publiée en ce début de mois.
Cela renvoie au chapitre sur les inégalités vu en classe. On remarque que pour les individus issus de milieux populaires, le changement de position sociale n’est pas lié au dynamisme économique des territoires qui est un facteur assez limité dans cette ascension sociale, mais provient de la mobilité géographique qui est un élément à prendre en compte. Beaucoup d’individus ayant quitté leur région, ont vu leur chance d’accession dans l’échelle sociale augmenter. Toutefois il est rappelé par Clément Dherbecourt, que l’un des facteurs les plus pertinents de cet ascenseur social reste l’éducation. C’est en fait une inégalité d’enjeu culturelle et sociale.
Pour réduire au maximum ces inégalités, le rapport incite sur le décrochage scolaire auquel on doit lutter et favoriser la poursuite d’études. Ensuite, pour ce qui est des études supérieurs qui ont tendance à être laissées de côté pour de nombreux élèves issus de famille populaire, le rapport invite à « rapprocher l’offre d’enseignement des individus d’origine populaire et lever les freins à la mobilité géographique de ces individus ».
Enfin, le rapport conseille de faire en sorte que le choix lors des admissions post-bac soit plus libre, c’est-à-dire enlever le tri effectué par la plate-forme, en fonction de l’académie d’origine du bachelier qui crée « une barrière » et donc continue de soutenir les inégalités entre les territoires.
Si vous êtes intéressé n’hésitez pas à aller faire un tour dans le dossier Alternatives économiques sur ces différentes inégalités.