La réaction de François Hollande face à une situation “sans précédent”

Suite à la tuerie du vendredi 13 novembre au soir, le journal Le Parisien annonce une réunion de crise au sommet de l’État. Le président, Le premier ministre, Manuel Valls et le ministre de l’Interieur Bernad Cazeneuve se sont réunis en cellule de crise afin de mettre en place des mesures drastiques.

François Hollande déclare le pays en “état de guerre” c’est pourquoi il souhaite appliquer l’état d’urgence sur tout le territoire. D’après la loi de 1955, cette procédure peut être engagée “soit en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique”. Il en résulte donc que certains lieux publiques peuvent être fermés, la circulation momentanément arrêtée, et des perquisitions effectuées dans toutes les villes de France.

De plus, le chef d’État a décidé la fermeture des frontières afin «de s’assurer que personne ne pourra rentrer pour commettre quelque acte que ce soit et que ceux qui ont commis ces crimes puissent être appréhendés». Il y aura donc des contrôles systématiques aux frontières et le service des douanes sera mobilisé a cet effet.

Par ailleurs un renforcement militaire a été mis en place pour “qu’aucune autre attaque n’ait lieu”.

Si ces mesures s’appliquent à tout le territoire, elles sont beaucoup plus renforcées dans la région d’Ile de France.

Malalatine