D’après FranceTvInfo, alors que la conférence sur le climat se déroulait à Paris, la métropole chinoise a connu en dix jours deux épisodes d'”airpocalypse” qui l’ont noyée dans un brouillard dense, imprégné d’une lourde odeur de charbon.
L’alerte rouge est l’avertissement le plus extrême que Pékin, pourtant une ville extrêmement polluée, n’a jamais connu jusqu’à maintenant. Le quotidien a été ralenti : certaines écoles et entreprises ont reçu l’ordre de fermer, l’activité de la construction a été limitée et des restrictions ont été imposées sur l’utilisation de la voiture, l’air dans la capitale chinoise étant devenu trop toxique cette semaine.
A Pékin, la concentration des particules les plus dangereuses sont une cause de maladie cardiaque. Heureusement, les mesures d’urgence adoptées ont été efficaces pour ralentir l’accumulation de particules, a indiqué la municipalité, remerciant les habitants pour leurs “efforts”.
La pollution pékinoise est exacerbée par l’utilisation massive de charbon pour le chauffage et la production d’électricité durant l’hiver. Mais le smog dont souffre Pékin provient essentiellement des campagnes alentours, où la pollution atteint des niveaux très élevés.
Clémence et Anaïs