La coupe du monde FIFA est de nos jours, l’un des évènement les plus suivis au monde. Tout les quatre ans, une nation prend en charge l’organisation de l’évènement footballistique. La coupe de 2006, avec comme pays d’accueil l’Allemagne, avait selon les estimations rassemblé plus de 700 millions de téléspectateurs.
Pour la coupe du monde 2022, c’est autour du Qatar d’être organisateur de cette compétition, mais selon différentes informations qui circulent, certains facteurs importants pourraient compromettre ce rassemblement national.
Premièrement, depuis juin, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, l’Égypte et les Émirats arabes unis ont fermé leurs frontières avec le Qatar, lui reprochant notamment de soutenir des groupes islamistes radicaux, le territoire connaitrait donc un certain isolement de ses pays voisins ainsi que des tensions conflictuelles, propres à la situation complexe des pays du Moyen-Orient.
Mais le facteur le plus important de cette histoire se situerait au niveau des constructions. Comme à ses habitudes, le Qatar profiterait de son capital travail en exigeant des travailleurs, un effort proche de l’esclavage, avec une rémunération loin d’être suffisante et des conditions de vies médiocres. Pour appuyer ces affirmations, Amnesty International, un mouvement cherchant à promouvoir et faire respecter l’ensemble des droits humains aurait interrogé 112 ouvriers impliqués dans la rénovation du Khalifa stadium (le stade qui devrait accueillir un quart de final de la coupe du monde 2022), ces ouvriers auraient témoigné de mauvais traitements lors de la construction. Le rapport d’Amnesty conclut que beaucoup d’abus sont commis par des petits sous-traitants qui semblent ne pas avoir été sélectionnés par le comité d’organisation.
Malgré ces informations, nous n’avons que peu de transparence à propos de ces chantiers douteux, L’ONG expliquerait d’ailleurs que certaines sociétés de placement de salariés menacent ces derniers de leur retirer leur salaire et de les dénoncer à la police pour les forcer à travailler, et pour ne pas témoigner de leurs traitements.