Dans cet article, François Dubet et Marie Duru-Bella, deux sociologues français, tentent de trouver des solutions afin de réduire les inégalités au sein de l’école.
Tout d’abord, François Dubet nous explique que les attentes que l’on porte sur l’école sont très importantes et que l’on attend tellement que l’on est le plus souvent déçu… En effet, il remarque notamment un lien entre les enfants socialement avantagés et de bons résultats scolaires. Or ce la ne fait que renforcer les inégalités.
Ces deux sociologues proposent alors plusieurs solutions dont l’amélioration de la qualité de l’enseignement et des infrastructures des établissements les plus faibles. En plus de cela, Marie Duru-Bella propose un mixage des niveaux. En effet, elle explique que la scolarisation d’élèves d’un niveau supérieur et d’élèves de niveau plus faibles permet à ces derniers de progresser.
Les deux sociologues français mettent aussi en évidence dans cet article, le fait que certains autres pays ont réussi à massifier l’école sans toutefois la rendre plus inégalitaire. Cela dépend du modèle scolaire. Par exemple, en France, les devoirs sont tous les mêmes quel que soit le niveau de l’élève alors que si l’on faisait des devoirs individuels, cela permettrait, d’après Marie Duru-Bella, à chacun de progresser à son rythme.
François Dubet démontre alors que pour moins d’inégalités à la fin du système scolaires, il faut que l’enseignement ainsi que l’offre soit meilleure dès les premiers pas dans ce système. C’est pour cela qu’il faut une meilleure qualité dans ce premier cycle. En plus de cela, ce sociologue nous dit qu’il faudrait favoriser l’enseignement professionnel. Cependant, en France, ce système est dévalorisé par le monde du travail malgré le fait que la moitié de la population active provienne de ce système.
Ensuite, le sociologue français nous explique qu’en France la société « ne joue que le match scolaire ». En d’autres termes, la société française n’est jugée que par rapport à son parcours scolaire. François Dubet nous fait alors comprendre que si il y avait d’autres système, cela pourrait faire valoir des qualités que l’école ne sait pas valoriser.
Pour finir, cet entretien nous montre le plus puissant des facteurs de la compétition scolaire. En effet, les pays possédant peu d’inégalités sociales sont ceux où tout le monde a une place sur le marché du travail. Cela signifie donc que le taux de chômage fait facteur d’inégalités. Or, en France, ce dernier est élevé.
On peut donc conclure, qu’en France, il existe des nombreuses inégalités dans le système scolaire. Le système français manque en effet d’une organisation qui pourrait limiter les écarts. Cependant, plusieurs solutions sont disponibles. Notamment lorsque l’on regarde d’autres pays… Mais quel sera le futur système scolaire français… ? Seul l’avenir nous le dira….
Auteurs : François Dubet et Maire Duru-Bella
Source : Alternatives économiques n°294 – septembre 2010
Guillaume René
Jordane Zicry