D’après le monde, la dépréciation de l’euro est à la fois une bonne et une mauvaise chose puisqu’elle ne profite qu’à certains secteurs.
En effet, les gros importateurs sont donc perdants contrairement aux entreprises qui fabriquent dans la zone euro et exportent comme les groupes du luxe, de l’aéronautique et de l’agroalimentaire haut de gamme. La dépréciation de l’euro gonfle leurs marges, leurs produits paraissent moins chers que ceux en dollars, leur compétitivité prix augmente.
Pour Airbus, par exemple, 10 centimes d’euro de moins, pendant au moins un an, représente une hausse de 1 milliard d’euros du résultat opérationnel.