Category Archives: Poésies

Le dormeur du val (Par Antonin)

Le dormeur du val

 

C’est un trou de verdure ou chante une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; ou le soleil, de la montagne fière

Luit: c’est un petit val qui mousse de rayons.

 

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans frais cresson bleu,

Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert ou la lumière pleut.

 

Les pieds dans les glaïeuls , il dort. Souriant comme

un enfant malade, il fait un somme :

Nature, berce – le chaudement: il a froid.

 

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;

Il dort dans le soleil, la main sur la poitrine

Tranquille. Il a deux trous  rouges au coté droit.

 

Arthur Rimbaud

Une fleur pour le dire (par Lou)

                                                                                                          Une fleur pour le dire


Dire avec une fleur
Ce que l’on ose dire
C’est dire avec douceur
le meilleur, ou le pire.
Dire avec une fleur,
Belle délicatesse
D’un timide rêveur
Pour charmer sa princesse.
Dire avec une fleur,
Rupture ou désaveu,
C’est tout à son honneur
Mais fait pleurer les yeux.
Dire avec une fleur A nos âmes chéries
Notre immense douleur
Et l’espoir qui s’en suit.
Le langage des fleurs
Est subtil et très riche,
Il parle avec le cœur
ET jamais il ne triche.
Murmure symbolique
Au souffle parfumé
La fleur est fantastique
Si on sait l’écouter.
Un langage muet
Mais ô combien puissant
Où chaque fleur nommée
Rappelle un sentiment.
Ce langage en couleur
Qui parle sans mot dire,
Il n’y a qu’une fleur’
Une fleur pour le dire!

Noël ensemble ( par Léna )

                                                              Noël ensemble

 

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

Noël ensemble

 

Oublier les frontières

Dépasser nos querelles

Ce soir nous rassemble

Refuser d’être seul

Revenir à l’enfance

Et pouvoir rêver

D’un sapin qui touche le ciel

De former une guirlande

Et quand tout n’est qu’étincelle

Qu’une étoile nous attende

 

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

 

A la lumière du jour

Et contre le silence

Qui nous entoure

Laisser faire le magie 

Des flocons de lumière

Et les regards remplis de soleil

Quand les nuits se ressemblent

D’un mot une prière

Faire que nos mains se tendent

 

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

 

Et se promettre un rendez-vous

Chaque année en décembre

On sait pourquoi on court

Quand on cherche l’amour

 

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

Noël ensemble

Passer Noël ensemble

Noël ensemble

Passer Noël ensemble               

Personne n’est moche, tout le monde est beau (recopié par Romain)

Personne n’est moche tout le monde est beau oh
Y’a rien qui cloche on crie bravo oh
Personne n’est moche tout le monde est beau oh oh
Alors c’est peine 
De se faire de la peine 

Qu’on soit indien d’Amazonie
Tahitien en Polynésie
Mongole des steppes d’ Asie Centrale
Ou Sherpa au Népal
Zoulou en forêt Africaine
En Australie, Aborigènes
Au Pôle Nord Inuit et Lapon
Ou Nippon au Japon

Personne n’est moche tout le monde est beau oh
Y’a rien qui cloche on crie bravo oh
Personne n’est moche tout le monde est beau oh oh
Alors c’est peine 
De se faire de la peine 

Qu’on soit d’une tribu Pygmée
Papou en Nouvel Guinée
Chinois de Pékin, de Shanghai
Américain d’Hawaï
Slave de Russie et de Hongrie
Ou Tamoul à Pondichéry
Bédouin nomade au Sahara
Trappeur au Canada.

Personne n’est moche tout le monde est beau oh
Y’a rien qui cloche on crie bravo oh
Personne n’est moche tout le monde est beau oh oh
Alors c’est peine 
De se faire de la peine. 

Corrida, de Cabrel (par Margot)

Corrida

Depuis le temps que je patiente

Dans cette chambre noire

J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante

Au bout du couloir

Quelqu’un a touché le verrou

Et j’ai plongé vers le grand jour

J’ai vu les fanfares, les barrières

Et les gens autour 

 

Dans les premier moments j’ai cru

Qu’il fallait seulement se défendre 

Mais cette place est sans issue

Je commence à comprendre

Ils ont refermé derrière moi

Ils ont eu peur que je recule

Je vais bien finir par l’avoir 

Cette danseuse ridicule 

Est-ce que se monde est sérieux 

Est-ce que se monde est sérieux 

 

Andalousie, je me souviens

Les prairies bordées de cactus 

Je vais pas trembler devant

Ce pantin, ce minus

Je vais l’attraper, lui et son chapeau 

Les faire tourner comme un soleil 

Ce la femme du torero 

Dormira sur ses deux oreilles 

Est-ce que se monde est sérieux 

Est-ce que se monde est sérieux 

J’en ai poursuivi des fantômes 

Presque touché leurs ballerines  

Ils ont frappé fort dans mon cou 

Pour que je m’incline 

Ils sortent d’où ces acrobates

Avec leur costumes de papier 

J’ai jamais appris à me battre 

Contre des poupées 

 

Sentir le sable sous ma tête 

C’est fou comme ça peut faire du bien 

J’ai prié pour que tout s’arrête 

Andalousie, je me souviens

Je les entends rire comme je râle 

Je les vois danser comme je succombe 

Je pensais pas qu’on puisse autant

S’amuser autour d’une tombe

Est-ce que ce monde est sérieux

Est-ce que ce monde est sérieux

 

 

Le bel automne (par Léna)

A pas menus, menus,

Le bel automne est revenu

Dans le brouillard, sans qu’on s’en doute,

Il est venu par la grand-route,

Habillé d’or et carmin.

Et tout le long de son chemin,

Le vent bondit, les pommes roulent,

Il pleut des noix, les feuilles croulent

Ne l’avez-vous pas reconnu ?

Le bel automne est revenu.

 

                                          Raymond Richard

poésies et haikus(de Roxane)

La pendule

Je suis la pendule tic !

Je suis la pendule tac !

On dirait que je mastique

Du mastic et des moustiques.

Quand je sonne et quand je craque

Je suis la pendule tic !

Je suis la pendule tac !

J’avance ou bien je recule,

Tic tac je suis la pendule.

Je brille quand on m’astique

Je ne suis pas fantastique

Mais je sais l’arithmétique

J’ai plus d’un tour dans mon sac.

Je suis la pendule tic !

Je suis la pendule tac !

Pierre Gamarra

 

Haikus

Meme mon ombre 

Et en pleine forme

Premier matin de printemps.

 

Que n’ai-je un pinceau 

Pour peindre les fleurs du premier 

Avec leur parfun !

 

Poème en vrac

Tic tac

Clic clac

Cric crac

Flic flac

Tic clac

Clic tac

Cric flac

Flic crac

Tic tac

Clic clac

Flic flac

Cric crac

BOUM !

Pondu poème sans queue ni tête 

Réciter contre bonne récompense

Pierre Coran

 

La mouffette imprévoyante

<<Dès demain je ferai cueillette

De ce qu’me faut pour l’hiver<<.

Ainsi parlait une mouffette

Au  reste de ses congénères.

L’été passa, l’automne vint

Elle repoussait à plus tard ,

Et quand il gela un matin,

Toujours vide était son placard !

Elle quémanda, payant très cher

Ce qu’elle aurait pu amasser

Et pour pouvoir faire bonne chère

Elle s’endetta pour dix années.

 

 

 

 

 

 

 

Véritable amour (par Maylee)

Le vrai amour ne s’explique pas.

C’est un amour puissant, céleste.

Un amour mélangé de chair et d’âme à la fois, créant un corps à part entière.

L’union spirituelle terrestre assez complexe, mais délicieuse.

Un regard dans les yeux suffit pour contempler le reflet de ton âme dans les cieux.

Wallys Leafs