Fév 02

L’hymne européen : en latin, en italien et en français

Est Europa nunc unita
Et unita maneat
Una in diversitate
Pacem mundi augeat
Semper regant in Europa
Fides et iustitia
Et libertas populorum
In maiore patria
Cives, floreat Europa,
Opus magnum v ocat vos
Stellae signa sunt in caelo
Aureae, quae iungant nos.

Gioia, bella scintilla di Dio,
figlia dell’Eliso,
noi entriamo ebbri d’ardore,
o Celeste, nel tuo santuario.
I tuoi incanti ricongiungono
quello che la moda ha rigidamente separato;
tutti gli uomini divengono fratelli
dove la tua dolce ala si posa.
Colui, al quale è toccata la grande ventura
di essere amico di un amico,
colui che ha ottenuto una dolce donna
unisca alla nostra la sua gioia!
Si, chi anche soltanto un’anima
può chiamare sua sulla terra!
E chi non lo ha potuto si involi
piangendo da questa riunione.
Tutti gli esseri suggono gioia
dal petto della natura,
tutti i buoni, tutti i cattivi,
seguono la sua traccia rosea.
Essa ci ha dato baci e uve,
un amico provato fino alla morte;
Anche al verme è stata data la voluttà
e il cherubino sta innanzi a Dio.
Lieti,
come i suoi soli volano
per il magnifico piano del cielo, percorrete,
o fratelli, il vostro cammino gloriosamente,
come un eroe verso la vittoria.
Siate avvinti, o milioni!
Questo bacio al mondo intero!
Fratelli, sopra la volta stellata
deve abitare un caro Padre.
Vi prosternate, o milioni?
Senti tu il Creatore, o mondo?
Cercalo sopra la volta stellata!
Egli deve abitare sopra le stelle!

Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,
Fille de l’Elysée,
Nous entrons l’âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Où ton aile nous conduit.
Si le sort comblant ton âme,
D’un ami t’a fait l’ami,
Si tu as conquis l’amour d’une noble femme,
Mêle ton exultation à la nôtre!
Viens, même si tu n’aimas qu’une heure
Qu’un seul être sous les cieux !
Mais vous que nul amour n’effleure,
En pleurant, quittez ce choeur !
Tous les êtres boivent la joie,
En pressant le sein de la nature
Tous, bons et méchants,
Suivent les roses sur ses traces,
Elle nous donne baisers et vendanges,
Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort,
L’ivresse s’empare du vermisseau,
Et le chérubin apparaît devant Dieu.
Heureux,
tels les soleils qui volent
Dans le plan resplendissant des cieux,
Parcourez, frères, votre course,
Joyeux comme un héros volant à la victoire!
Qu’ils s’enlacent tous les êtres !
Ce baiser au monde entier !
Frères, au-dessus de la tente céleste
Doit régner un tendre père.
Vous prosternez-vous millions d’êtres ?
Pressens-tu ce créateur, Monde ?
Cherche-le au-dessus de la tente céleste,
Au-delà des étoiles il demeure
nécessairement.