Catégorie : 2. ORTHOGRAPHE

Ce jour-là, ils traîn…. le long des chemins et leurs pas sembl…… alourdis de toute la mélancolie du temps, de la saison et du paysage.
Quelques-uns cependant, les grands, ét…… déjà dans la cour de l’école et discut…… avec animation. Le père, le maître, sa calotte en arrière et ses lunettes sur le front, dominant les yeux, ét….. install………. devant la porte qui donn……… sur la rue. Il surveill……. l’entrée, gourmand…… les traînards, et, au fur et à mesure de leur arrivée, les petits garçons, soulevant leur casquette, pass……. devant lui, travers…….. le couloir et se répand…… dans la cour.

Tous les émigrants n’ét….. pas oblig…… de pass….. par Ellis Island. Ceux qui av………. suffisamment d’argent pour voyag……….. en première ou deuxième classe ét…….rapidement inspect……… à bord par un médecin et un officier d’Etat civil et débarqu…….. sans problèmes. Le gouvernement fédéral estim……..que ces émigrants aur………… de quoi subvenir à leurs besoins et ne risquer………….pas d’être à la charge de l’Etat.  Les émigrants qui dev……… pass……… par Ellis étaient ceux qui voyage……… en troisième classe […] dans de grands dortoirs non seulement sans fenêtres mais pratiquement sans aération et sans lumière, où deux mille passagers s’entass……… sur des paillasses superpos…………..

Mon père manqu…. la classe, à cause des pommes à ramass…, du foin, de la paille à bottel…, de tout ce qui se sème et se récolte. Quand il reven…… à l’école, avec son frère aîné, le maître hurl…… : « Vos parents veulent donc que vous soy…… misérable comme eux ! » Il a réussi à savoir lire et écrire sans faute. Il aim…… apprendre. (On dis…… apprendre tout court, comme boire ou mang……). Dessin…… aussi, des têtes, les animaux. A douze ans, il se trouv…… dans la classe du certificat. Mon grand-père l’a retir…… de l’école pour le plac…… dans la même ferme que lui. On ne pouv…… plus le nourrir à rien faire. On n’y pens…… pas, c’ét…… pour tout le monde pareil.