Les insectes pollinisateurs utilisent-ils les ressources disponibles dans les villes et villages? Lycée Paul Guérin

 Phase d’immersion- 1er avril avec Soazig

         Le vendredi 1er avril, les secondes sciences de laboratoire du Lycée Paul Guérin ont reçu la visite de Soazig Dreano, une artiste plasticienne éducatrice à l’environnement. Pendant cet après-midi passé ensemble, les élèves ont pu profiter de son expérience artistique.

carnet d'un élève

Ils ont appris à utiliser le pinceau chinois avec de l’encre de chine et à faire des croquis d’insectes capturés dans des boites loupe lors d’une promenade. Cette activité leur a permis de développer leur qualité d’observation et de prendre conscience de la présence discrète et diversifiée d’insectes en ville.Soazig-01-04 (112)

Abeille sur un pissenlit

Ainsi les insectes sont bien présents dans les villes et villages mais utilisent-ils les ressources qui sont mises à leur disposition ?

 

Claire, Agathe, Emma et Eloïse

 

 

Phase d’investigation -29 mars avec Roxanne

Le mardi 29 mars après-midi, nous les élèves du lycée Paul Guérin sommes allés au jardin des plantes de Niort, afin d’observer les insectes pollinisateurs.

Elèves de seconde au jardin des plantes.

Nous avons tout d’abord reconstitué les différentes parties d’une fleur : étamines, pistil, pétales, sépales, tiges. Ce sont les étamines, partie mâle de la fleur qui fabriquent le pollen dont se nourrissent les insectes pollinisateurs. Ensuite nous avons vu que lorsque le pistil reçoit du pollen, il se transforme en fruit.

investigation 2

Nous avons aussi regardé les plantes présentes dans le jardin (pissenlits, primevères, pâquerettes, coucous…) et sur des planches plastifiées données par Roxanne (herbe à robert, coquelicot, véronique, cardamine des prés…). Elles sont très différentes par leur couleur, nombre de pétales, d’étamines, de pistil… Ce sont les ressources des pollinisateurs. En ville, ces fleurs peuvent être considérées comme de mauvaises herbes, elles peuvent être détruites avec l’utilisation des pesticides. Les villes peuvent adopter des politiques afin d’utiliser moins de pesticides et favoriser la biodiversité soit la diversité des fleurs et des insectes.

investigation 3

Puis nous sommes partis à la recherche d’insectes. Nous les avons trouvés dans des endroits abrités (cloportes sous les pierres), dans les fleurs ou tronc d’arbres pour les gendarmes ou araignées. Nous les avons capturé afin d’observer les différentes parties de leurs corps. Trois paires de pattes, une paire d’antenne pour les insectes, huit pattes pour les arachnides, plus de 8 pattes pour les myriapodes et un corps annelé pour les annélides.

Cette sortie nous a permis de constater que les villes offrent des ressources et que les insectes pollinisateurs se trouvent là où elles se trouvent.

 

Emeline, Morgane et Léa

Phase de valorisation- 3 mai

Le 3 mai matin nous avons rencontré Anne-Paule, qui nous a présenté son métier. Elle est éducatrice à l’environnement et aussi artiste. Nous avons parlé du projet pour qu’elle sache où on en était. Ensuite, nous avons travaillé par binôme. Chacun était chargé de dessiner un insecte imaginaire. Cela a été l’occasion de se rappeler que les insectes sont composés de 3 parties : tête, thorax, abdomen, que les ailes et les pattes sont soudées à l’abdomen.

La création de l'insecte fabuleux

Nous nous sommes inspirés des 4 grandes familles de pollinisateurs : les diptères avec les mouches et les syrphes.., les hyménoptères avec les abeilles, les coléoptères avec les coccinelles et les scarabées, les lépidoptères avec les papillons.

valorisation 2

Ensuite chaque binôme a fusionné ses insectes en les superposant et en les décalquant, il en est sorti un seul insecte extraordinaire à partir des deux dessinés.

Nous avons projeté ces insectes fabuleux sur des affiches à l’aide de rétroprojecteurs. Après avoir retracé leurs contours nous les avons colorié avec des pastels. Ces insectes extraordinaires seront collés dans les couloirs du bâtiment 200. Après, nous sommes partis rejoindre les petits au bassin d’orage pour manger.

 

Alex, Zakaria et Julien

 

La rencontre Inter-établissements – 3 mai après-midi

Les trappes à pollen posées devant la ruche permet de collecter les grains de pollenAccompagnés de la classe de CM1/CM2 de Jean Mermoz et d’une classe de sixième de Gérard Philippe, nous avons observé au microscope deux types de pollen différents : un venu des ruches de notre lycée et l’autre de ruches positionnées dans les champs de la commune de Fors.

Les trappes à pollen posées devant la ruche permettent de collecter les grains de pollen

 

 

 

 

Répartis en groupes mixtes, les secondes de Paul Guérin ont joué le rôle de professeurs en commençant par un petit rafraîchissement sur l’utilisation du microscope, puis chaque unité de travail a comparé les deux types de pollen dans une ambiance plutôt scientifique.

rencontre 2L’observation à l’œil nu des grains de pollen montre des couleurs différentes entre les grains. Trois couleurs dominent dans le pollen des champs et plus de 7 couleurs différentes se retrouvent dans le pollen du lycée.

rencontre 3Avec l’aide précieuse des primaires et des collégiens, nous avons écrasé les pelotes de pollen sur des lames, mis une goutte d’eau glycérinée et recouvert le tout d’une lamelle. Grâce à ces préparations microscopiques, nous avons pu déterminer plusieurs types de pollen appartenant chacun à des espèces précises (pollen de pin, de coquelicot spécifique à la ville et majoritairement pollen de colza pour les ruches de campagne et de ville). C’est à partir de ce travail acharné que chaque groupe a pu conclure que la diversité florale était plus importante en ville qu’à la campagne. Les villes avec les parcs, jardins, ronds-points aménagés offrent une plus grande diversité de ressources. Cependant les abeilles du lycée sont sorties de la ville afin de butiner le colza en abondance dans les champs à cette époque.

 

Axel- Dorian et Médérique

 

“Avec le concours financier de la Région Poitou-Charentes ”  logo-poitoucharentes2005