Je vais vous parler d’un animal qui est en voie de disparition. Cet animal, vous le connaissez tous : c’est l’ours polaire.
Créature majestueuse du Grand Nord, l’ours polaire est le plus grand carnivore terrestre au monde. Son nom latin, Ursus maritimus, signifie « ours de la mer ». Un nom approprié pour ce géant qui passe l’essentiel de sa vie sur la banquise et qui est capable de nager en mer sur des distances importantes, parfois quelques centaines de kilomètres. Aujourd’hui, il est difficile d’en trouver car ils sont menacés par le manque de banquise, qui est causé par le réchauffement climatique. Ils sont maintenant entre 20 000 et 25 000 individus.
Les ours blancs sont très bien adaptés au milieu arctique. Leur fourrure blanche les rend mimétiques, leurs oreilles de petite taille limitent la perte de chaleur et leurs larges pattes couvertes de poils, et légèrement palmées, leur permettent de marcher sur la neige fraîche sans s’enfoncer. Leur peau noire permet par ailleurs d’absorber la chaleur du soleil.
Les ours polaires sont capables de repérer une carcasse à plusieurs kilomètres grâce à leur odorat très développé. Les phoques constituent leur proie principale. L’ours polaire appartient à la famille des Ursidae. C’est un mammifère omnivore, mais son alimentation est principalement d’origine animale. L’ours blanc est d’ailleurs l’un des plus grands mammifères carnivores de la planète. L’été, quand la banquise se réduit, ils se contentent néanmoins de proies de plus petites tailles (renard, oiseaux.) Leur peau au lard épais, riche en énergie, permet de répondre aux besoins des femelles affamées qui doivent allaiter leurs oursons quand la nourriture se fait rare.
Les mâles mesurent entre 3 m et 3,50 m. Ils pèsent 410 kg en moyenne. Les femelles, quant à elles, mesurent 2,10 m et pèsent 320 kg en moyenne.
Les ours blancs sont des animaux solitaires. Excellents nageurs grâce à leur couche de graisse, ils peuvent être vus en pleine mer à des kilomètres de toute terre. Ils nagent en utilisant leurs pattes avant pour se propulser et leurs pattes arrière comme gouvernail. Le pelage se gonfle d’air pour augmenter la flottaison. Sous l’eau, les yeux restent ouverts mais les narines se ferment, ils peuvent ainsi retenir leur respiration jusqu’à deux minutes.
Les mâles ne sont pas sexuellement matures avant l’âge de quatre ans, mais les femelles peuvent être mères dès l’âge de trois ans. Elles ont rarement plus de 2 petits, à raison d’une mise bas tous les 3 ans, qui viennent au monde lorsque la femelle hiberne dans sa tanière au mois d’octobre et se contentent du riche lait maternel pendant plusieurs semaines.
L’ours blanc est sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Auparavant classée dans la catégorie « risque faible, dépendant des efforts de conservation » selon la liste rouge établie en 1996, l’espèce se trouve désormais dans la catégorie « vulnérables ».
Le Canada accueille sur son territoire environ 60 % de tous les ours polaires de l’Arctique. À l’est, les aires de répartition des sous-populations du Canada et du Groenland se chevauchent partiellement. Il en est de même à l’ouest pour celles du Canada et de l’Alaska.
Je crois qu’il faut protéger cet animal magnifique et majestueux.
Roxane K.
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