Cette ville est située aux Royaumes Unis en Angleterre. Dans l’antiquité, les romains
l’ont fondés pour en faire une cité thermale, en 43 avant J-C et l’ont nommée Aquae Sulis (les eaux de Sulis). Elle est maintenant inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987 . Elle possède un grand de théatre , un musée et d’autres lieux culturels et sportifs.
En détail :
A l’époque romaine : Des recherches archéologiques démontrent que le site de la principale source des thermes de Bath était considéré comme un lieu saint par les Celtes, et était dédié au culte de la déesse Sulis que les Romains identifiaient à Minerve. Cependant, le nom de Sulis continua d’être employé même après l’invasion romaine et donna le nom d’Aquae Sulis à la ville (littéralement, “les eaux de Sulis”). Des messages qui lui était destinés inscrits sur du métal, plus connu sous le nom de tablette de défixion, ont été retrouvés près de la Source sacrée par des archéologues. Ces tablettes étaient écrites en latin, et servaient à lancer des malédictions aux gens qui avaient offensé la personne jetant le sort. Par exemple, si un citoyen s’était fait voler ses vêtements aux bains, il écrivait une malédiction en nommant les suspects sur une tablette qui serait par la suite lue par la déesse Sulis Minerve.
Le temple fut construit entre 60 et 70 ap. J.-C., et le complexe thermal petit à petit pendant les trois cents années suivantes. Pendant l’occupation de l’Angleterre par les Romains, et peut-être sur les ordres de l’empereur Claude, des ingénieurs mirent des piles de chênes dans la boue afin de rendre les fondations stables et entourèrent la source irrégulièrement d’une chambre en pierre doublée de plomb. Au IIe siècle, la source fut entourée par un bâtiment en voûte en berceau fait en bois, qui abritait le caldarium (bain chaud), le tepidarium (bain tiède) et le frigidarium (bain froid). Des murs défensifs furent ajoutés à la ville, probablement vers le IIIe siècle. Après le retrait des troupes romaines, dans les premières décennies du VIe siècle, les bains se délabrèrent et furent finalement perdus à cause de l’ensablement.
Le Royal Crescent (« Croissant royal ») est un ensemble résidentiel situé à Bath en Angleterre, composé de trente maisons disposées en croissant autour d’une vaste esplanade gazonnée. Il a été conçu par l’architecte John Wood le Jeune et construit entre 1767 et 1774. Monument classé en grade I, c’est l’un des plus grands exemples d’architecture georgienne se trouvant au Royaume-Uni.