Le sport féminin plaît aux téléspectateurs
Selon une étude (Havas Sports et Entertainment/Toluna Quick Survey) publiée en 2013 : « Lorsque le sport féminin est logé à la même enseigne que son homologue masculin, il draine tout autant de téléspectateurs. En effet, 50% des meilleures audiences des jeux Olympiques de Londres concernaient des épreuves féminines », (…) mais seuls 3% des montants investis par les 100 premiers sponsors en France en 2012 concernaient le sport féminin.
Sur la période 2011-2015, 4 des 10 meilleures audiences des chaînes de la TNT gratuite (hors chaînes dites « historiques ») sont des compétitions sportives féminines.
Il en va de même pour la demi-finale de l’Euro 2016 féminin de handball France – Norvège qui a fédéré en moyenne 831 000 téléspectateurs sur France 4.
Pour ce qui est du football, les féminines se sont révélées aux yeux des fans de foot et des médias lors de la coupe du monde 2011 en Allemagne.
Dès lors, le nombre de licenciées à la Fédération augmente nettement.
Des résistances injustifiables
Malgré cela, d’après le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, en 2016 le sport féminin à la télé représentait seulement 12 % du volume global de l’ensemble des retransmissions sportives ! Les 88 % restants concernaient le sport masculin !
En 2019, la Coupe du monde de football féminin organisée en France fera enfin l’objet d’une couverture médiatique d’envergure, un “super tremplin” qui devrait “pérenniser” la popularité du football féminin dans l’hexagone.
Il n’ y a donc plus aucune raison de dévaloriser le sport féminin !
L’heure est à l’espoir !
Espérons que nous en verrons davantage et de toute sorte.
Espérons que la retransmission de la coupe du monde de football de 2019 fera définitivement changer les mentalités, non pas des téléspectateurs mais des responsables des chaines de télévision et des sponsors !
Méline LE GUERN, 6°.