Archives de catégorie : Mathématiques

Castor : un concours informatique

Présentation du concours par Quentin et Amandine, TS1

Le concours Castor est un concours basé sur l’informatique. Il est plutôt facilement accessible puisqu’il est ouvert aussi bien aux filières générales qu’aux filières professionnelles, et du CM1 à la terminale.

Ce concours consiste en une série de petits jeux de logique qui sont applicables dans le domaine informatique. Un temps est imparti aux candidats (45 minutes). Chaque jeu a différents niveaux de difficulté allant du plus simple (2 étoiles) au plus difficile (4 étoiles). Un classement s’établit au niveau scolaire. un participant bien classé peut accéder au second tour : il s’agit du concours Algoréa, se basant sur la programmation.

En savoir plus : infos du site du concours CASTOR 

Le Castor Informatique a été créé en Lituanie en 2004, et est organisé dans 50 pays, dont la France depuis 2011. Chaque pays organise le concours indépendamment à la même période, en suivant des règles communes. Les pays se réunissent chaque année pour préparer un ensemble de questions, parmi lesquelles chacun effectue sa propre sélection de sujets. Plus de 1,3 million d’élèves ont participé au concours Castor 2015 dans le monde.

Dans les traces d’Alan Turing

Cette année, onze élèves de terminale S du lycée Jean Monnet ont participé au premier tour du concours Castor Informatique les 14 et 16 novembre dernier.

Le concours Castor Informatique vise à faire découvrir aux jeunes l’informatique et les sciences du numérique. (aller voir le site)

Le concours est organisé tous les ans, au mois de novembre. Il se déroule sous la supervision d’un enseignant, en salle informatique.

Parmi eux, deux se sont qualifiés pour le deuxième tour, le concours Algoréa.

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Il s’agira cette fois de réaliser des petits programmes ! Il aura lieu entre le 5 et le 17 janvier 2017.

C. Parcelier

Code Beale

TBIT / Pixabay

Pour comprendre la cryptographie en première S, on a essayé de déchiffrer le message suivant :

170   79    191   57   196   26   225   11   266   312    275   309   281

Il est codé à l’aide d’un code Beale comme dans le film Imitation Game.

Pour chaque nombre du message à décoder, il faut trouver un mot du texte « clé » dont la position dans le texte correspond au nombre indiqué. La première lettre de ce mot est l’une des lettres du message à obtenir.
Le texte clé ?

Appel du 18 juin 1940

Ainsi, le 11 du message codé code le 11ème mot du texte « clé » qui est « tête », il s’agit donc de la lettre « T ».
Ce système de codage permet de rendre le code résistant à une analyse fréquentielle puisque la même lettre peut être codée par des nombres différents.

Le problème, c’est qu’on n’est pas d’accord sur le comptage des mots du texte clé… et pour l’instant, ça ne donne rien !

Pour “bien” compter, il faut copier le texte dans un logiciel de traitement de texte comme open office par exemple et utiliser l’outil “statistiques”.

Ça donne ça.

Mais il reste encore à remettre les lettres dans l’ordre pour trouver les deux mots secrets…

A vous de jouer !

C. Parcelier

Prototype de la machine de Turing

Mon collègue Marc Raynaud est venu nous présenter son prototype mardi après-midi et mercredi matin, les 24 et 25 novembre 2015.

Machine 1

La machine de Turing : qu’est-ce que c’est ?

Un objet concret qui :

  • traduit la pensée de Turing lorsqu’il a résolu le problème de la décision posé par Hilbert en 1928.
  • permet de comprendre comment cela a donné naissance à nos ordinateurs.
  • fait travailler sur des algorithmes qui semblent très simples mais qui ne sont pas faciles à réaliser lorsqu’on n’a que des 0 et des 1 pour le faire comme par exemple : chercher le dernier chiffre d’un nombre, ajouter 1, multiplier par 2.

Corinne Parcelier

La machine de Turing

Rencontre marquante avec Marc Raynaud, professeur de mathématiques à la retraite, chercheur ingénieux et passionné par les travaux du Britannique Alan Turing

La Construction de la « machine de Turing » par Marc Raynaud

Marc Raynaud aime concevoir des objets (comme une lunette astronomique ou un poste de radio à galène lors de son adolescence) et réaliser des expériences. En 2012, à l’occasion du centenaire de la naissance du mathématicien et informaticien britannique Alan Turing, il a décidé de se lancer dans la construction d’un prototype de cette machine qui n’avait pas pu être réalisée auparavant par l’informaticien. La “machine de Turing” est une machine à calculer « universelle ».

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