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Voici les instruments vus en classe avec nos jeunes stagiaires Laura et Marine ( préparation à la semaine culturelle )… leurs renseignements sont pris dans Wikipédia.

Ils sont fort anciens et complexes. Les éléments de lutherie, les mélanges de textures (métal, bois, cuir, os, ivoire, nacre), les tambours harmoniques, font de chacun de ces instruments une œuvre d’art. Il en existe une grande variété, avec des variantes locales. L’ Inde est un continent où même les dieux sont musiciens… La musique indienne utilise des instruments qui lui sont propres mais elle a aussi intégré quelques instruments occidentaux depuis longue date comme le violon et l’harmonium, ou plus récemment: la mandoline ou le saxophone.

Voici quelques instruments traditionnels :

Le Bansurî : c’est la grande flûte traversière indienne classique et c’est probablement le plus ancien instrument de l’Inde du nord. On le nomme aussi de son ancien nom kulal. La flûte populaire, droite et à bec ou traversière, plus petite, est appelée murali. C’est un instrument qui joue un rôle particulier en Inde, car il est fortement associé au dieu Krishna. Il est fait de bambou. On en joue, assis par terre, les trous du bansurî sont obturés non pas avec la pulpe des doigts, mais avec les phalanges. Le son est très grave.

Le Shehnai : c’est le hautbois rustique de l’Inde. Il très apprécié, en bois, et a une perce conique de 50 cm de long. Il a une anche double. Les huit trous sont bouchés non pas avec la pulpe des doigts, mais avec les deuxièmes phalanges. Le souffle continu est utilisé Il se joue en ensemble avec une petite percussion double, le khurdak. il est toujours joué par les musulmans et toujours à l’occasion de tous les mariages hindous ou musulmans. Il est devenu récemment un instrument solo pour la  musique indienne classique.

Le dohol, est un tambour à deux peaux, joué avec les mains et avec une baguette, parfois. Il est joué dans de nombreux pays, comme l’Arménie ou l’Afghanistan…C’est un gros tambour couché. D’un diamètre de 30 à 60 cm et long d’un mètre, il est en bois de tun ou de manguier. Les peaux sont maintenues coincées par des cercles de fer qui eux-mêmes sont tendus par des cordes qui entourent l’instrument en les reliant entre eux. On en joue assis ou debout (avec une lanière), en frappant les peaux avec la main droite et une fine baguette tenue par la main gauche. Il est très répandu et lié aux festivités. Très sonore il est l’instrument de la rue, des festivals et des groupes folkloriques. On l’entend beaucoup dans les musiques de films. Il en existe une variante plus petite: le dholak

Le Gatham ( instrument de percussion ) a une forme de vase ou de pot. Son utilisation en Inde (et au Pakistan) remonte au 8ème siècle. Traditionnellement réalisé en terre cuite, il a en général 50 à 60 cm de diamètre et ne comporte qu’une large ouverture. C’est un ustensile culinaire dont l’emploi a été détourné. L’instrument est, soit posé sur les jambes du percussionniste assis, soit sur un anneau en fibre végétale, soit porté à l’ épaule. Le son est produit en faisant résonner le corps de l’instrument en le frappant du plat ou de la tranche des mains, du poignet ou du bout des doigts ou phalanges ou ongles. C’est l’un des instruments d’accompagnement de la musique religieuse. Il est aussi utilisé dans la musique folklorique au Nord.de l’Inde

Marie – Hélène Ducoudray

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4b/Banshri.jpg