CHARLES BAUDELAIRE (1821-1867)-Gaborit

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres |

Un marginal

Charles Pierre Baudelaire est un poète français né à Paris le 9 avril 1821et mort dans la même ville le 31 aout 1867. Il perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin.

 

En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes.

 

En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.

Une traversée de l’enfer

Commence alors une existence difficile, marquée par un grand désespoir (tentative de suicide en 1845), de gêne matérielle il devient critique d’art pour survivre , de la maladie (la syphilis). Ces années 1845-1848 sont celles où il compose le plus grand nombre de pièces des “Fleurs du Mal”. C’est aussi à cette époque qu’il découvre Edgar Allan Poe, qu’il admire et qu’il traduira en partie. Il se lie avec Marie Daubrun et s’engage aux côtés des révolutionnaires de 1848. Mais les lendemains de la révolution l’écœurent, tout comme le révoltera le coup d’Etat du 2 décembre 1851.

Le poète maudit

1857 est l’année de publication des “Fleurs du mal” .Baudelaire est attaqué en justice pour «immoralité» et voit son recueil amputé de poèmes jugés particulièrement scandaleux.

Poèmes des fleurs du mal
L’Ennemi

 Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

– Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie,
Et l’obscur ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

Autres poèmes des “fleurs du mal

-L’Ennemi -La mort des artistes
-La vie antérieure (Français et Anglais) -La fin de la journée
-Harmonie du Soir -L’albatros
-L’Invitation au Voyage
-Spleen
-Tristesses de la Lune
-La Mort des amants
-La Mort des pauvres

En 1860, il publie Les Paradis Artificiels (célébration des drogues) et continue son œuvre de critique d’art lucide et hardi.

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