Charles Baudelaire(1821-1867) Faucher Mélanie
Charles Baudelaire est né le 9 avril 1821 et mort en1867 . Ses parents sont CarolineArchimbaut-Dufays et Joseph-François Baudelaire qui était un prêtre défroqué, il était un désagréable artiste. Il est mort en 1827.
Sa mère s’est remariée un an après avec le commandant Aupik.
En 1831 Baudelaire est inscrit à la pension Deltome puis suit les cours de sixième au collège royal de Lyon, en cinquième il devient interne. En 1836 sa famille revient à Paris en avril. Baudelaire âgé de quatorze ans et inscrit au collège Louis-le-Grand comme pensionnaire mais il redouble sa troisième. En seconde il obtient le deuxième prix de vers latin au concours général.
En 1845 apparaît chez l’éditeur Labitte le premier ouvrage signé Baudelaire et intitulé Salon de 1845, consacré aux tableaux exposés cette année-la. En mai, la revue L’artiste publie son poème
“A une dame créole” . Le 30 juin il tente de se suicider c’est a dire qu’il s’égraine avec une méchante lame.
En 1846 une grande partie des Fleurs du mal sera déjà écrite. Il a fait des articles dans Corsaire Satan et L’esprit public . I l collaborera avec de nombreuses revues et journaux. L’éditeur
Michel Lévy publie son Salon de 1846, où il donnera toute sa mesure de critique d’art. Baudelaire observera toutes les allures de la société de son temps et la façon dont elles se manifestent : mode , maquillage, vêtement, langage… Il démontra l’héroïsme de la vie moderne et invite les artistes célèbres.
On reconnaîtra dans la modernité selon Baudelaire la première vraie tentative d’inventaire des passions françaises. Il démontra dans cet effort un courage esthétique sans faille. En 1847
Courbet le prend pour modèle de son tableau “L’homme à la pipe”. Les opinions politiques de Baudelaire furent parfois influencées par les événements de sa vie privée, par les événement de sa jeunesse. Il a vu se mettre en place l’ordre de la bourgeoisie absolue. Baudelaire s’intéressait de
très près à ses propres œuvres et corrigeait avec un grand soin les épreuves d’impression. Que seraient les œuvres de Baudelaire sans les femmes qui lui ont inspiré de nombreux poèmes et qui par leur allure et leur pose ont aiguillonné son imagination?
En 1852, il fait parvenir une lettre non signée à Madame Sabatier accompagnée du poème
“A une femme trop gaie” . Il était secrètement tombé amoureux d’elle. C’est en 1856 que paraissent
“Histoires extraordinaires” dans la traduction de Baudelaire chez l’éditeur Michel Lévy .Le général Aupik meurt en 1857.Le nom de Charles ne figure pas sur le faire-part de décès. Mais la grande affaire de Baudelaire de cette année-la c’est la publication en juin des “Fleurs du ma”l chez Poulet-Mallisse .
Extrait des “fleurs du mal”
La beauté
Je suis belle, ô mortelle !comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris;
J’unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamains je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, pour fasciner ces dociles amants
Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d’austères études;
Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toute chose plus belle:
Mes yeux,mes larges yeux aux clartés éternelles!