Dormir cent ans : l’avis des quatrièmes

Dormir cent ans – texte et mise en scène Pauline Bureau from MC2: Grenoble on Vimeo.

Les élèves de 4C évoquent tour à tour un moment qu’ils ont aimé dans la pièce de Pauline Bureau.

Mattéo

Mon moment préféré dans la pièce est quand Aurore souffle seule les bougies de son gâteau d’anniversaire car ce moment était silencieux et touchant.

Sur scène, était projeté un décor de façades d’immeubles et la fille était sous son bureau avec son gâteau et un lampion.

Ce passage m’a plu car les parents annoncent à leur fille qu’ils partent et qu’elle est assez grande pour rester seule. Cela a provoqué un choc émotionnel , de la tristesse chez cette fille et cela m’a ému.

Luna et Bastien

J’ai beaucoup apprécié le moment où l’on voit Aurore par terre, avec son gâteau d’anniversaire qui ne s’éteint pas et plus loin, le garçon qui s’endort avec son skateboard sur son canapé plein de plumes. Ils se mettent à rêver. Les personnages ont l’air tout d’abord déstabilisés mais ils n’ont pas si peur que cela. Aurore rencontre ensuite un lion qu’elle apprivoise et grâce à la vidéo, on remarque qu’elle grimpe sur son dos. Peu de temps après, le garçon et la fille se rencontrent dans le même rêve. Ils tombent nez à nez et se font peur. Réalisant qu’ils se connaissent et rassurés, ils continuent leur chemin ensemble en cherchant la sortie.

A ce moment-là, la lumière était sombre, une musique triste a résonné et une vidéo en arrière-plan et au sol est apparue, représentant une forêt de nuit avec une lune pleine et lumineuse. On distingue un hibou sur une branche dont on entend les cris. Le vent souffle dans les arbres.

Ce qui m’a touchée dans ce passage, c’est que les deux personnages étaient tristes mais qu’en se rencontrant, ils retrouvent le sourire et s’amusent en se soutenant. (Luna)

Ce passage m’a plu parce que les deux personnages repartent ensemble, plus confiants et plus complices qu’auparavant. Ils ont un but commun et se sentiront moins seuls pour affronter les obstacles qui pourront se trouver sur leur chemin. (Bastien)

Juliette et Marie-Amélie

Le passage qui nous a le plus plu, c’était lorsque le roi Grenouille jetait des cailloux sur le sol qui était une mare d’eau et faisait des ricochets. Le décor était beau. A gauche, se trouvait un tronçon de bois sur lequel le roi Grenouille s’est mis debout. Le sol représentait une mare d’eau et au fond de la scène, il y avaient deux murs sur lesquels était projetée une forêt imaginaire.

Grâce à ces jets de cailloux, des flaques étaient formées, sur lesquelles Aurore et Théo pouvaient marcher. Cela nous a plu car cela a permis aux adolescents de se retrouver ensemble et de s’embrasser. De plus, cela montrait que le personnage aimait la nature, être en rapport avec l’eau et la verdure.

Léo, Carla, Lou, Lou-Anne, Rochelle, Matthieu, Lenny, Yanna, Sloane

La scène qui nous a le plus plu est la dispute entre le père, le fils Théo et le roi Grenouille.  Le père n’aime pas que le fils reste toute la soirée sur le canapé à jouer aux jeux vidéos. Le père éteint la console, lors Théo pousse un cri et détruit les coussins, ce qui fait voler les plumes. Le père revient et crie sur son fils mais le roi Grenouille, personnage créé par l’imagination de Théo, intervient. La grenouille  tient un skate dans sa main qui fait office de guitare électrique et traite le père de “Bouffon” . Le garçon essaie de l’arrêter mais il parle dans le vide. Le père, lui s’énerve de plus en plus; il a le bras tendu et les yeux plissés.

J’ai trouvé ce moment amusant car je trouve que cette dispute révèle bien l’adolescence et la grenouille est très comique avec son costume vert pomme et sa couronne dorée sur la tête. (Léo)

Ce qui nous a plu, c’est qu’il y a un quiproquo comique. En effet,  le roi grenouille chante “Bouffon” avec la planche de skate, Théo lui répond “Bouffon toi-même. Le père croit que son fils l’insulte alors que Théo parle à son ami imaginaire le roi grenouille. (Salomé) De plus, cet ami imaginaire révèle aussi la solitude de Théo. Pour nous, quand on a un ami imaginaire, c’est que l’on se sent seul. Ainsi, dans cette dispute, on retrouve différents sentiments: la colère et la solitude. (Lou et Carla)

Dans cette scène, ce qui m’a plu, c’est le fait que les personnages ne se comprennent pas et qu’il y ait un quiproquo. J’ai également adoré l’incompréhension totale du père envers le fils: le père ne comprend pas le fait que son fils grandisse. Cela ressemble à une situation familiale de la vraie vie: un père qui gronde son fils car il ne sort pas assez et joue trop aux jeux vidéos. (Lou-Anne, Rochelle et Maël)

Ce qui m’a plu,  c’est que les mimiques, les gestes et les paroles du roi grenouille rendent la scène drôle alors qu’elle ne devrait pas l’être. C’est ce contraste entre le sérieux et le comique qui me plaît.  (Matthieu)

J’ai ri parce que le père ne peut pas voir le personnage imaginaire et ne comprend rien à la scène: c’est drôle et surprenant. (Lenny)

Mathis, Nathan, Alexis, Thibaut, Aclarine

Le moment que nous avons préféré, c’est celui où le roi Grenouille sort du frigo, s’assoit sur le canapé. Il allume la télévision puis tombe sur une musique très rythmée; il danse très bien puis effectue un “dab” pour finir sa chorégraphie.

Il y avait beaucoup d’humour dans cette danse. (Thibaut)

Ce moment a mis du dynamisme dans la pièce, c’était inattendu aussi. cette bonne surprise a fait rire tout le monde dans la salle, dont moi. Voilà pourquoi j’ai préféré ce moment. (Yanis)

Le décor représentait un salon avec un canapé marron, une étagère. Les lumières se sont mises à clignoter et la musique techno a résonné comme en boîte de nuit. La danse du roi Grenouille m’a marquée parce que c’était drôle et que cela venait rompre la lenteur et la mélancolie de la pièce. (Aclarine)

Sylian et Mathis

Notre scène favorite est celle où le crapaud a une cigarette à la main et dit qu’il crapote. Crapoter est un verbe courant pour les fumeurs mais ce qui est drôle, c’est que c’est un crapaud qui le dit. Il y a un jeu de mots.

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