Radar est l’acronyme anglais de Radio Detection And Ranging traduit par « détection et télémétrie radio ». Les premiers sont opérationnels dès 1930, mais les premiers test de radars d’imagerie seront réaliser dans les années 70. Mais en quoi les radars ont affecté la reconnaissance aérienne ? Nous verrons dans cette article le fonctionnement d’un radar, puis ce que cette technologie à offert comme possibilités.
I/ Le fonctionnement d’un Radar
Le fonctionnement d’un radar est basé sur la réflexion des ondes électromagnétique. Une onde électromagnétique (abrégée en EOM) correspond à une variation temporelle de champs magnétiques et de champs électriques. La lumière en fait partie. Certaines EOM sont perceptibles par les êtres humains, d’autres le sont par les insectes, c’est le cas des ultraviolets avec les abeilles. Un radar est composé d’un émetteur et d’un récepteur. Cet émetteur crée une EOM dans une direction, cette EOM se déplace à la vitesse de la lumière. Si elle rencontre un obstacle, cette EOM en partie réfracté, et une partie réfléchie vers le récepteur. Le radar Détecte donc la présence d’un obstacle. Le radar connaissant la direction dans laquelle il a envoyé l’EOM et sa vitesse, il peut donc calculer la distance qui le sépare de cet obstacle en multipliant le temps par la vitesse de l’onde.
Dans le cas d’un radar d’imagerie, on considère que ce radar est fixé sous un porteur (avion, satellite…) effectuant un déplacement rectiligne et stable. Ce radar va illuminer plusieurs fois un même point, de manière décalé dans l’espace et le temps pour obtenir une image complète de la zone sondée. Grace à l’effet Doppler, et le décalage de fréquence observé entre l’émission et la réception des EOM, on va pouvoir traiter ces signaux pour les convertir en images.
II/ Les perspectives qu’offrent les radars d’imagerie
L’utilisation de radars d’imagerie possède un très gros avantage sur les autres moyens de capture d’image : il peut être utilisé quelque soit les conditions météorologiques. En effet, les ondes sont capables de traverser les couches nuageuses, et donc d’atteindre le sol. Cela permet donc de s’affranchir de la majeure partie des contraintes météorologiques. L’imagerie radar est également plus sensible au texture que l’imagerie optique. On détecte donc plus facilement des terrains, comme un terrain d’aviation avec une mise en sable au milieu d’un désert. Cependant, ce système est peux adaptés aux avions. Pour obtenir une image claire et précise, le porteur doit se déplacer à vitesse constante dans une meme direction. Or, l’air est parfois instable et source de léger mouvement parasites. Cette technologie à donc été privilégié sur le satellites.
Aujourd’hui, les radars d’imagerie sont l’un des principaux moyens de reconnaissance. Et leurs utilisation s’est également développé dans le civil, dans des domaines tels que la cartographie ou la surveillance de la végétation.