Tous les schémas présents dans cette article sont à texiert par l’obtention des droits d’auteur de Valentin T
Au cours de la première guerre mondiale, les premiers escadrons de reconnaissance aérienne se développent et se munissent d’appareils photos (35e ESCADRON D’OBSERVATION). Ils les fixeront sur leurs avions pour mener des missions de reconnaissance afin de mieux connaître le terrain sur lequel évolue l’ennemi.
Au Travers de cette article nous allons nous intéresser aux appareils photos utilisé du côté allié, puisque très peu d’informations sont ressorties sur ce système du côté de l’empire du Kaiser.
I/ Quelques caractéristiques sur ces appareils photos
L’appareil que nous allons étudier dans cette article est le modèle 1916 de foyer 26 cm pour photo aérienne. La particularité intéressante de cette appareil est que les pilotes pouvez prendre des photos en vue verticale mais aussi en vue oblique. Il faut savoir que ce modèle est le plus utilisé pour prendre les vues expliquées ci-dessus. Cet appareil photo était muni d’une capacité de 12 plaques sur lesquelles les photos apparaissaient. Sur ce système, il y avait une Obturateur de plaque à fente et à vitesse variable. Le format des photos sur cette appareil était du 13 X 18 cm. Le constructeur des ces appareils photos est DEMARIA-LAPIERRE.
II/ Comment fonctionne ce système
Avant toute mission de reconnaissance, les pilotes ainsi que leur copilote (ou observateur) devaient suivre toute un manuel d’instructions pour faire fonctionner ces appareils photos. En quelques mots, ils devaient s’assurer que l’objectif soit bien visser pour éviter de le perdre en vol, mettre l’écran jaune dans le magasin situé à l’arrière de l’appareil… Pour l’utilisation de ces appareils, l’utilisateur devait appuyer
sur le levier de déclenchement. L’obturateur s’ouvre afin de laisser passer la lumière par l’objectif qui va fournir une image du sujet à photographier à la plaque insérée dans le magasin sur laquelle l’impression sera faite. La quantité de lumière entrante est déterminée par le temps durant lequel l’obturateur va rester ouvert et par la taille de l’ouverture du diaphragme. A la fin de l’exposition, l’obturateur reprend sa position fermée initiale.
III/ Les utilisations
Ces appareils furent utilisés dans un premier temps pour effectuer des prises de vue aérienne du front. Mais par la suite, ils furent utilisés pour donner des informations précises sur l’emplacement de l’ennemi afin que les bataillons d’artillerie puissent régler précisément leurs tirs. Ils furent aussi utilisés pour préparer des missions d’attaque au sol ainsi que de bombardement de position lourdement défendue, comme par exemple l’attaque du fort de Malmaison en 1917 dans l’Aisne (02) ou bien encore l’attaque de fort où les allemands entreposaient leurs munitions.
En conclusion, ce système permit de pouvoir faire avancer le front de l’ouest car on relate principalement l’utilisation de ce système sur le front de l’Allemagne contre la France et l’Angleterre. Cette possibilité de pouvoir prendre des photos du terrain sur lequel évolue son ennemi permit de calibrer des millions de tirs d’artillerie, de préparer des assauts de grande ampleur… Ce type de système, nous le retrouverons durant la seconde guerre mondiale, bien sûr il sera nettement amélioré et il n’y aura pas autant de
contrainte que ce système datant de la première guerre mondiale.L’utilisation de sa modification pour la seconde guerre mondiale permettra notamment à la RAF (Royal Air Force) ainsi qu’aux américains, de pouvoir se renseigner sur les défenses du mur de l’Atlantique pour pouvoir préparer la plus grande offensive matériel que le monde est connue : l’opération Overlord.