Arnauld, le Poitevin de l’équipe

Arnauld  Thinon, 26 ans, revient dans l’équipe de basket de Poitiers après six ans d’absence. Il retrouve sa famille est ses amis. Rencontre.

thinon 

K’eskon Attend : Arnauld, vous êtes de retour à Poitiers. Pourquoi en êtes-vous parti ?

 Arnauld : « En 2006, je suis parti de Poitiers  parce que j’étais jeune. Je ne me voyais pas rester car je trouvais que je n’avais pas assez de temps de jeu. J’ai joué à Challans, La Rochelle et Sorgues et mon manager a contacté l’entraîneur de Poitiers, qui m’avait déjà sollicité. Je suis très heureux, j’ai retrouvé ma famille et mes amis et, surtout, c’est la ville où je suis né et où mes parents habitent encore. »

K’eskon Attend : Quels sont vos rapports avec Poitiers ?

Arnauld Thinon : « Comme je l’ai dit, je suis né ici, au même endroit que mon père.  J’ai ensuite fait ma formation au Stade poitevin, puis j’ai fait sports études, en cadets et minimes France avec le PB 86.  Comme je trouvais que je me débrouillais bien,  j’ai poursuivi le basket et j’ai voulu en faire mon métier. J’aime ma ville. Mais, aujourd’hui, comme j’ai joué six saisons dans d’autres villes, je n’ai pas vu changer Poitiers. Du coup, je n’ai plus de points de repères. »

K’eskon Attend : Comment se présente votre avenir dans la ville ?

« Je m’y suis marié cet été. C’était important, parce que cette ville représente beaucoup pour moi. Et puis, ma femme et moi attendons une petite fille pour février. Elle naîtra dans la même clinique que moi et mon père. »

Anouk Blais et Geoffrey Desme

Blessé mais confiant

 Arnauld Thinon a connu, le 4 octobre, contre Fos, la première blessure sérieuse de sa carrière. Il s’est fait une entorse de la cheville, qui le tiendra éloigné des terrains pendant un mois. « Aujourd’hui, elle est dégonflée. C’est bon signe, mais il falloir que je sois patient », indique le meneur de jeu du PB86. En attendant, il trépigne au bord du parquet, pour soutenir ses coéquipiers. « C’est assez frustrant d’être sur le banc et de ne pas pouvoir aider l’équipe, comme face à Boulazac. » Arnauld Thinon espère que Poitiers remportera, vendredi, son prochain match à Souffelweyersheim.

 

Anais Grelier et Théo Mabit