L’effet éphémère

 La tendance des boutiques éphémères s’installe à Poitiers. Aux Cordeliers, les clients pourront ainsi bénéficier pendant quatre mois de produits à prix cassés.

Chrono

 

Au cœur de la galerie des Cordeliers, au centre de Poitiers, une filiale Chrono Stock a ouvert ses portes début septembre. Ce magasin est d’un genre particulier : il s’agit en effet d’une boutique éphémère. Ce concept, importé de Belgique, s’est implanté en France depuis 2008 grâce à Bruno Poncet et Edouard Dejandin. Ils sont les fondateurs de l’enseigne Chrono Stock qui gère entre 10 et 20 boutiques réparties sur le territoire national.

Mode d’emploi

Le principe de fonctionnement de ces magasins est basé sur une implantation temporaire, comprise entre 1 et 6 mois. Ces derniers sont itinérants et se déplacent d’une ville à l’autre. Ils peuvent éventuellement revenir dans un endroit où ils auraient rencontré du succès.

Le centre commercial Les Cordeliers accueille par exemple cette boutique pour la troisième fois. Les clients, tout d’abord sceptiques vis à vis du service après vente, ont été rassurés par la présence de grandes marques. La responsable du magasin, Elodie Beeuwsaert explique : « la chaîne commercialise essentiellement des ustensiles de cuisine, du petit électroménager et de nombreux gadgets, à des prix particulièrement avantageux ». En effet, ces articles issus de destockages sont vendus 20 à 30% moins chers que la moyenne. Chrono Stock a également développé sa propre marque : KUBB.

Une intégration réussie

La galerie profite par ailleurs de cette installation, qui dynamise et diversifie les services proposés, étant dans une recherche constante de nouveauté. Le phénomène, annoncé dès son arrivée en ville par des articles publiés dans la presse locale puis relayé par le bouche à oreille attire de plus en plus de clients.

Les boutiques éphémères, comme leur nom l’indique, ne sont cependant pas là pour durer, et le Chrono Stock des Cordeliers fermera définitivement ses portes le 28 Décembre !

 

E. Soulier, J. Champeau et C. Debord

Crédit photo : A. Nadeau