Bernard Mouchon, musicien programmateur

Bernard Mouchon est responsable de la médiation et du programme des musiques actuelles au TAP. Ancien musicien, il est passé de l’autre coté de la barrière.

Interview de Bernard Mouchon

Interview de Bernard Mouchon

 Le parcours d’un passionné

Tout d’abord étudiant en lettres, puis en troisième cycle, spécialisé en management culturel, il pratiquait en parallèle le trombone et le chant lyrique au conservatoire de musique.

Dans ses débuts, il a travaillé dans l’agence régional du spectacle vivant, « l’A » à Poitiers celle-ci étant spécialisée dans le développement artistique en région Poitou-Charentes.

La sélection des artistes

Bernard Mouchon présélectionne les artistes grâce à un travail de « veille » et de recherches: il les repère chaque saison sur les blogs, les réseaux sociaux, dans les festivals ou la presse spécialisée et parfois même, à l’aide des maquettes adressées par les artistes eux-mêmes. Parmi les festivals locaux, Bernard Mouchon fréquente plus particulièrement les « nouvelles scènes » à Niort où il apprécie découvrir des « groupes émergents ». Il déclare se donner « une ligne artistique », sans tenir compte directement de l’avis du public, mais en visant une tranche d’âge en priorité, comme par exemple dans le choix du concert de “Fauve”, groupe pour lequel il ajoute avoir été séduit par “leur univers, la qualité de leur texte et leur intelligence sur scène”.

Pour conclure, il dit concocter sa programmation avec une année d’anticipation et en combinant “différents ingrédients et critères comme pour l’élaboration d’une bonne recette” et ainsi tenir compte des goûts de tous les publics.

Pour le plaisir et l’éveil des sens, le théâtre offre au public une palette de spectacles composée de toutes les disciplines artistiques avec plus de 130 spectacles par an, le tout dans un cadre design et majestueux.

Sarah Perry, Lucie Purenne et Marine Moreau.

Arnauld, le Poitevin de l’équipe

Arnauld  Thinon, 26 ans, revient dans l’équipe de basket de Poitiers après six ans d’absence. Il retrouve sa famille est ses amis. Rencontre.

thinon 

K’eskon Attend : Arnauld, vous êtes de retour à Poitiers. Pourquoi en êtes-vous parti ?

 Arnauld : « En 2006, je suis parti de Poitiers  parce que j’étais jeune. Je ne me voyais pas rester car je trouvais que je n’avais pas assez de temps de jeu. J’ai joué à Challans, La Rochelle et Sorgues et mon manager a contacté l’entraîneur de Poitiers, qui m’avait déjà sollicité. Je suis très heureux, j’ai retrouvé ma famille et mes amis et, surtout, c’est la ville où je suis né et où mes parents habitent encore. »

K’eskon Attend : Quels sont vos rapports avec Poitiers ?

Arnauld Thinon : « Comme je l’ai dit, je suis né ici, au même endroit que mon père.  J’ai ensuite fait ma formation au Stade poitevin, puis j’ai fait sports études, en cadets et minimes France avec le PB 86.  Comme je trouvais que je me débrouillais bien,  j’ai poursuivi le basket et j’ai voulu en faire mon métier. J’aime ma ville. Mais, aujourd’hui, comme j’ai joué six saisons dans d’autres villes, je n’ai pas vu changer Poitiers. Du coup, je n’ai plus de points de repères. »

K’eskon Attend : Comment se présente votre avenir dans la ville ?

« Je m’y suis marié cet été. C’était important, parce que cette ville représente beaucoup pour moi. Et puis, ma femme et moi attendons une petite fille pour février. Elle naîtra dans la même clinique que moi et mon père. »

Anouk Blais et Geoffrey Desme

Blessé mais confiant

 Arnauld Thinon a connu, le 4 octobre, contre Fos, la première blessure sérieuse de sa carrière. Il s’est fait une entorse de la cheville, qui le tiendra éloigné des terrains pendant un mois. « Aujourd’hui, elle est dégonflée. C’est bon signe, mais il falloir que je sois patient », indique le meneur de jeu du PB86. En attendant, il trépigne au bord du parquet, pour soutenir ses coéquipiers. « C’est assez frustrant d’être sur le banc et de ne pas pouvoir aider l’équipe, comme face à Boulazac. » Arnauld Thinon espère que Poitiers remportera, vendredi, son prochain match à Souffelweyersheim.

 

Anais Grelier et Théo Mabit