Jan 20

le rôle bénéfique des copains

En moyenne 20 % des élèves d’un même collège se retrouvent au lycée et seulement 5 % seront dans la même classe.

Les chercheurs ont pourtant démontré que se retrouver dans la même classe que d’anciens camarades est positif pour la réussite scolaire.

Son-Thierry Ly, jeune économiste, a observé pendant 4ans les trajectoires de 28 000 collégiens dans la transition collège- lycée.

Lors de son expérience, il constate que chaque ancien camarade, retrouvé dans la même classe,diminue d’environ 1 point le risque de redoublement, ce qui est encore plus fort pour les élèves fragiles au niveau scolaire et qui accorderons donc encore plus d’importance au fait de retrouver leurs amis.

Si les lycées prenaient en compte cette thèse et faisaient en sorte de placer les amis dans la même classe ( dans la mesure où les élèves perturbateurs ne seront pas tous réunis ), ça permettrait d’améliorer la réussite scolaire et d’augmenter l’égalité des chances, sans ajouter de coûts à l’Etat.

Selon le magazine Sciences Humaines de février 2014, n°256

Oct 14

La dette publique française : plus ou moins élevée que celle de l’Espagne ?

Dans le PLF ( Projet de loi de finances) de 2014, Bercy déclare que la dette publique serait prévue de 90,4% du PIB fin 2013 et de 91,8% pour fin 2014.

Or, elle devrait s’élever au deuxième trimestre à 93,4% du PIB cette année (2013)et donc augmenter de 1,6 points par rapport au premier trimestre de 2013, puis augmenter jusqu’à 95,1% en 2014.

La France  aurait donc une dette publique,en 2013, d’à peine 0,8 points plus faible que celle prévue pour  l’Espagne (94,2% du PIB). Ainsi qu’une dette publique, en 2014, d’à peine 4.7 points plus faible que celle de l’Espagne (99.8% du PIB). Mais ça ne reste qu’une prévision pour les deux fins d’années à venir.

Sep 16

La réforme des écoles primaires

La nouvelle réforme : contrainte ou avantage ?

La nouvelle réforme des écoles primaires représentera, selon l’association des Maires des grandes villes de France, un surcoût de 600 millions d’euros de frais de transports scolaires, de recrutement et formation des animateurs, de chauffage, de cantine, etc.

Cependant une aide de 250 millions d’euros est versée par l’État aux communes appliquant la réforme en Septembre 2013. Cette aide représente moins de la moitié du coût déversé pour appliquer cette réforme.

D’après Rue89.com, déclaration d’une maitresse de maternelle ayant des enfants en primaire :

« Je vous laisse en déduire les inégalités que cela implique en termes de « périscolaire de qualité », les moyens financiers n’étant clairement pas les mêmes à Paris que dans la petite commune rurale où mes enfants sont scolarisés, par exemple (et à l’intérieur même de Paris, les inégalités sont flagrantes, j’ai sillonné suffisamment d’arrondissements pour l’affirmer). » Lire la suite