Bien que ce livre retrace l’histoire plutôt tragique de toute une famille qui va être détruite, il ne m’as pas bouleversée outre mesure et je l’ai trouvé dans l’ensemble assez rébarbatif et ennuyeux. Autant le début de l’histoire, jusqu’à la mort du roi, m’a semblée à la fois humble et digne, comme lorsque Tsongor se suicide pour que Katabolonga le tue quand même, autant dès que Kouame et Sango Kerim commencent à battailler pour Samilia, j’ai décroché. D’accord, ils aiment tous les deux la jeune fille, mais ce n’est pas une raison pour se battre et ensuite la laisser tomber en voulant même que ce soit elle qui se suicide, parce qu’ils ne se sont pas mis d’accord dès le départ sur qui devait laisser l’avoir ou tout simplement exécuter le choix du feu père et de la jeune fille, c’est à dire que chacun reparte de là où il vient et la laisse tranquille. Mais non, comme des bons petits garçons bagarreurs et rancuniers, chacun va rendre à l’autre le coup qu’il a reçu et cela va inévitablement conduire à la destruction de la cité de Tsongor. Au final, il n’y aura donc plus ni palais, ni fils, sauf le dernier fils, Katabolonga, et Samilia, exilée et perdue sûrement à jamais à cause de deux idiots amoureux et égocentriques.
Mis à part tout cela, j’ai bien apprécié ce roman.