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L’enquête ne progresse pas très vite car Jo Nesbø raffole des digressions. le roman est très documenté. On y apprend beaucoup sur la vie urbaine australienne, notamment sur le goût persistant des Australiens pour la culture hippie et sur l’importance de la communauté homosexuelle de Sydney, mais aussi sur la culture aborigène, ses légendes et son histoire récente. le parcours que Jo Nesbø prête au coéquipier australien de Harry est absolument édifiant. On apprend par exemple à travers cette histoire, qu’avant la Seconde guerre mondiale des enfants nés d’une mère aborigène et d’un père blanc ont été arrachés à leur mère pour être placés dans des orphelinats et bénéficier ainsi d’une éducation blanche. Toutes ces parenthèses documentées ne sont pas toujours insérées de manière très habile dans le récit, mais leur lecture est toujours intéressante.