16. mars 2011 · Commentaires fermés sur Breaking the Wall Claire Gratias · Catégories: Prix du Roman Historique

En Allemagne, depuis 1961, Berlin est séparé en deux par « le mur de la honte »

A Berlin-Est, Markus Schloss s’enferme dans un mutisme incompréhensible, harcelé par ses démons du passé.

Tandis qu’à Berlin-Ouest, Klaus Weber essaie d’oublier  son histoire lorsqu’une jeune journaliste française lui demande de raconter son passé pour la première fois.

Malgré les apparences, ces deux hommes ,  aux vies si différentes ont dans leur mémoire Anna…..

Anna, jeune fille de 14 ans, sous la tutelle de parents ultra-communistes, va nous éclairer sur la dure vérité de la vie des frères Klaus et de leurs  amis mais aussi de Markus , agent dévoué de la Stasi A travers son récit,  nous découvrons la vie en Allemagne de l’est à cette époque….

Ce livre fut pour nous un coup de cœur. Tous les éléments sont réunis pour un livre palpitant : un suspense tenu jusqu’au bout, des personnages attachants auxquels nous nous identifions.

Une histoire bouleversante  et pleine d’émotion qui nous fait partager une période noire de l’histoire de l’Allemagne.

Audrey Guerlet

Victoria Gaubert

12. mars 2011 · Commentaires fermés sur Mon amie Sophie Scholl de Paule Du Bouchet · Catégories: Prix du Roman Historique · Tags: ,

Première de couverture

  • Résumé et contexte historique :

Paule du Bouchet, l’auteur, invente le journal intime d’Élisa, l’amie de Sophie qui se déroule pendant le régime hitlérien sous la seconde guerre mondiale vers les années 1941-1943. Élisa confit ses peurs et ses angoisses, sur un petit cahier que Sophie lui a offert. Élisa admire Sophie pour son courage. Elle aurait aimé être comme Sophie mais elle n’en a pas la force. Car la Gestapo surveille les moindre mouvements de ce groupe d’étudiants, qui en secret a fondé le groupe résistant : La Rose Blanche. La Gestapo était chargée de supprimer les opposants au régime nazi d’Hitler, ou les résistants des pays occupés.

Le groupe de résistance La Rose Blanche fut fondé au printemps 1942, à l’université de Munich, par Hans Scholl (le frère de Sophie) et Alexander Schmorell ; qui rédigèrent les premiers tracts de La Rose Blanche. Il s’agit de jeunes étudiants qui refusaient d’accepter le régime nazie d’Hitler. Des milliers de tracts furent imprimés et distribués à Munich, mais aussi dans plusieurs villes d’Allemagne par la poste.

Mais, le 18 février 1943, alors que Hans et sa sœur Sophie lançaient des centaines de tracts dans la cour intérieure de l’université de Munich, le concierge qui les avait vus, les arrêta et les livra à la Gestapo. Après un faux-procès, ils furent exécutés le 22 février 1943 avec plusieurs membres de La Rose Blanche. Sophie avait alors vingt-deux ans.

  • Mon avis :

C’est un livre très bien écrit et qui montre bien la réalité de cette époque. Ce qui est dommage, c’est la fin en épilogue. Cela aurait été plus réaliste et émouvant si Élisa avait écrit la fin. Car, le fait que le narrateur prenne la parole, établit une distance avec le roman, c’est comme une rupture avec l’histoire.

  • Mes passages :

Journal d’Élisa – Lundi 15 février 1943

« Je sais depuis longtemps qu’ils font des choses dangereuses mais, quand j’y réfléchis, c’est la première fois que j’ai vraiment peur pour mes camarades. La peur pour moi, je la connais par cœur. Sophie m’a toujours dit que je devais m’accepter telle que je suis, c’est je que j’ai essayé de faire depuis qu’elle est mon amie. Mais ce soir, il y a quelque chose d’autre : quelque chose qui pourrait devenir une vraie menace pour mes amis de la Rose Blanche.»

« Tout s’est accéléré depuis quelques jours. Au début du mois, il y a eu les premières inscriptions sur les murs de la ville. Hans et Alex ont peint au goudron, avec un pochoir fabriqué par Alex, des croix gammées barrées, en plus de vingt endroits différents de Munich! Nous avons ri, tous, ce jour-là ! Ce qui a vraiment mis le feu aux poudres, c’est la deuxième vague d’inscriptions sur les murs. Depuis la Gestapo est aux abois. Toute la ville en parle. À mots couverts, bien sûr. Parler à voix haute est trop risqué. Mais cela fait du bruit quand même. »