Il y a un an, un rapport suggérant la création d’indicateurs de bien-être venant s’ajouter à la mesure du PIB a été remis au président de la république par Joseph Stiglitz, ancien conseiller économique de Bill Clinton et prix Nobel d’économie. L’INSEE, s’appuyant sur les recommandations de ce rapport a créé un indicateur élaboré à partir de 59 indicateurs couvrant : les conditions de vie matérielles, les contraintes financières, la santé, l’éducation, les conditions de travail, la participation à la vie publique, les contacts avec les autres, l’insécurité physique et économique. La mesure s’affinera encore au fil du temps avec la prise en compte des écarts de revenus, de consommation et d’épargne entre les habitants des zones rurales et ceux des zones urbaines. De plus, L’INSEE a insisté sur les émissions de CO2 et sur l’évaluation de la stratégie nationale de développement durable.
« Ces avancées marquent d’ores et déjà un renouvellement de la production statistique dépassant ainsi les seuls indicateurs économiques traditionnels », s’est félicité Jean-Louis Borloo.
Mais cet indice reste limité, par exemple l’indice du rapport 2010 s’est appuyé sur les chiffres obtenus entre 2004 et 2007 et donc avant la crise économique.