Partir à l’étranger entre deux années scolaires : c’est possible.

Etudier un an à l’étranger en immersion totale pendant son lycée n’est pas une solution contre l’échec scolaire, mais sert au contraire à s’ouvrir sur le monde, tout en vivant une expérience scolaire et culturelle unique.

Ce n’est cependant pas une décision facile à prendre, car il faut être prêt à se séparer de sa famille, de ses amis et de tous ses repères pendant 10 mois, le temps d’une année scolaire. Il faut savoir que dans la plupart des pays généralement choisis par les étudiants, il n’y a aucune reconnaissance vis à vis du système scolaire français. Cette année compte donc comme une “année blanche”.

Des dizaines d’organismes existent, chacun présentant des offres différentes. Il faut absolument se référer à un site tel que L’office qui ne montre que les organismes certifiés par le ministère de la jeunesse et des sports, car malheureusement des arnaques existent. En effet, certains proposent des tarifs exorbitants. C’est pour cela qu’il est nécessaire de comparer chaque organisme minutieusement, dans le but de trouver l’offre qui vous correspond, à un tarif raisonnable. Certains organismes tel que Jev Langues sont reliés à des organismes d’accueil locaux. Cela est en quelque sorte une assurance risque pour l’étudiant car il aura un conseiller prêt à l’écouter et à prendre les mesures nécessaires si un problème a lieu, notamment avec la famille d’accueil.

Il est évidemment possible de choisir son pays de destination, même si certains organismes vous demandent une liste de pays dans lesquels vous accepteriez d’aller si votre premier choix est refusé par manque de places. Cependant, il est rare de pouvoir choisir sa ville de destination. Il est donc autant possible de se retrouver dans une mégalopole que dans une communauté rurale de 2000 habitants. Ceci peut être considéré comme un bémol pour certains, alors qu’au contraire c’est une manière de découvrir des lieux que nous n’aurions jamais eu l’idée d’aller visiter. Accueillir un étudiant en retour n’est pas obligatoire selon les organismes. Choisir des familles bénévoles est à la fois moins cher, mais aussi sécurisant dans le sens ou ces familles souhaitent accueillir quelqu’un pour connaitre sa culture et lui présenter la leur, non pas pour arrondir les fins de mois.

Attention, le retour est souvent plus difficile que le départ.