Les Etats Unis, premier producteur de pétrole en 2017

D’après le Figaro, en 2017, les États-Unis seront le premier producteur de pétrole, devant la Russie et l’Arabie Saoudite. Cette information a été confirmée  par l’agence internationale de l’énergie (AIE). Les États-Unis deviendraient  donc le premier producteur de pétrole grâce  à l’essor du gaz et pétrole de schiste en Amérique du Nord.
Le pétrole de schiste, ou huile de schiste, correspond à un hydrocarbure dérivé des schistes bitumeux, définis comme des roches sédimentaires à grain fin qui renferment des substances organiques en quantité suffisante pour faire l’objet d’une valorisation énergétique. Ces substances organiques sont appelées kérogènes. Le gaz de schiste correspond à un gaz non-conventionnel,  tout comme le pétrole de schiste (non renfermé à haute densité dans une cavité comme dans les gisements traditionnels).

La nouvelle carte énergétique mondiale :

Les États-Unis passeraient de 10 millions de barils par jour à 4 millions de barils par jour en 2025. Selon Fatih Birol qui est un économiste turc, 55% de cette baisse sera imputable à la production nationale de pétrole non conventionnel facilité notamment par la technique de fracturation hydraulique. Mais le reste – 45% tout de même, proviendra des économies de consommation des moteurs, initiées par les nouvelles normes imposées par l’administration Obama.
Cette évolution va également se traduire sur le marché du gaz. Les Etats-Unis devraient devenir exportateur de gaz autour de 2020. Les Etats-Unis deviendraient exportateur de gaz non conventionnels, c’est à dire exportateur de gaz de schiste. Ses exportations représenteront la moitié de la croissance de la production gazière mondiale, dans trois pays essentiellement, les Etats-Unis, la Chine et l’Australie. L’agence internationale de l’énergie n’a pas pour autant négligée  l’impact environnemental, car si les risques  ne sont pas pris en compte et ne sont pas encadrés, la révolution de gaz conventionnel pourrait être stoppée

Limiter le changement climatique:

L’AIE, crée  dans la foulée du premier choc pétrolier de 1973, pour coordonner la politique énergétique des pays consommateurs d’or noir, sous l’égide des États-Unis, s’intéresse chaque année davantage à la question du changement climatique et aux énergies renouvelables.

Dans son édition 2012, l’AIE  lance un nouveau cri d’alarme car si un certain nombre de mesures d’efficacité énergétique  ne sont pas prise en compte, d’ici 2017, on ne pourra plus limiter la hausse moyenne de la température mondiale, qui est de 2°C. La demande d’énergie ne cesse de s’accroître d’années en années, d’ici 2035, la demande d’énergie devrait s’accroître d’un tiers. Les énergies renouvelables sont de plus en plus développées  et elles connaissent une croissance dynamique à travers le monde, mais les énergies fossiles sont indispensables, ces énergies sont subventionnées, estimées à 523 milliards en 2011. Les énergies fossiles sont favorisées par rapport aux énergies vertes, car elles sont six fois plus subventionnées que les énergies renouvelables.
Pour extraire ce pétrole, on utilise du sable avec de l’eau et des produits chimiques sous haute pression pour forer le sol. Et donc les roches qui renferment le précieux liquide noir. Ils y a environ 2500 produits chimiques qui contiennent 750 substances différentes dont 29 qui seraient cancérigènes ou suspectées de l’être  ou  étant des polluants dangereux de l’eau ou de l’air.
Dont  voici la liste :

Methanol (alcool méthylique)
Ethylene glycol
Diesel Cancérigène,
Naphthalène Cancérigène,
Xylène
Chlorure d’hydrogène( acid hydrochloric )
Toluène
Ethylbenzène
Diéthanolamine (iminodiethanol)
Formaldéhyde Cancérigène,
Acide sulfurique Cancérigène
Thiourea Cancérigène
Chlorure de benzyle Cancérigène,
Cumene
Acide nitrilotriacetique Cancérigène
Dimethyl formamide
Phenol
Benzene Cancérigène,
Di-phthalate Cancérigène,
Acrylamide Cancérigène,
Hydrogen fluoride ( acid hydrofluoric )
Phthalic anhydride
Acetaldehyde Cancérigène,
Acetophenone
Copper
Oxide d’éthylène , Cancérigène,
Lead Cancérigène,
Oxide de propylène, Cancérigène
P-xylène

Le pétrole de schiste réduit le chômage aux Etats-Unis, car il crée plus de 600.000 emplois et les prix du pétrole et du gaz diminue de plus en plus.

Même si le pétrole de schiste a un aspect économique qui diminue le chômage et qui réduit les prix du pétrole, il n’en reste pas moins un facteur polluant considérable  pour l’homme et la nature. Dont toutes les conséquences tragiques  n’ont pas encore été réellement prises en compte.