Les jeux vidéos violents, un contrôle pas assez sévère ?

3478889_3_82d4_en-une-seule-heure-de-jeu-ce-sont-13-feux_fcf3335778ac3ac07af3f7d0d6b0baafSelon lemonde.fr, et ladepeche.fr.

Avec la sortie du jeu GTA V, le débat sur la violence des jeux vidéo reprend. Le principal enjeu ? L’incitation à la violence de certains jeux, qui pourraient influencer (surtout) le jeune public.

Dans ce jeu, le but est de tuer, voler, et rouler vite, en incarnant 3 bandits. L’impact que peut avoir ce jeu sur des jeunes enfants peut en effet faire peur. On entend heureusement rarement à la télévision des histoires ahurissantes de jeunes d’une vingtaine d’années (surtout aux États-Unis, où les armes sont plus faciles d’accès qu’en France) , qui rentrent dans un cinéma ou dans une école, et tuent des dizaines de personnes. Souvent, la faute est en partie rejetée sur les jeux vidéo violents, pour le plus grand malheur des joueurs.

Pourtant, il existe des classifications de jeux, les fameux “PEGI 3,7,12,18”. Le problème, c’est que cette classification ne tient qu’au bon vouloir des parents, et si un garçon de 12 ans achète un jeu déconseillé au moins de 18 ans, personne ne l’en empêchera.

Faut-il une loi pour les jeux vidéo, comme pour la vente d’alcool interdite aux mineurs ? Ce débat oppose souvent les parents aux enfants, et les dérives viendraient de l’éducation des enfants, et leurs parents qui leurs autorisent ces jeux.

Selon un psychiatre, Serge Tisseron, (ladepeche.fr), les jeux violents peuvent en effet accroître la violence de certaines personnes. Mais tous ces facteurs dépendent du milieu de vie de l’enfant, et de l’éducation qu’il a reçu. Ces jeux sont bien évidemment violents, mais on ne peux pas prouver que les violences citées ci-dessus viennent forcément de ces derniers.

Reste aux parents à fixer les limites pour leurs enfants.