Aujourd’hui en France, les médias tremblent

Selon lemonde.fr, un individu armé d’un fusil à pompe aurait pénétré le siège du journal “Libération”  situé au cœur de Paris, le lundi 18 novembre, aux alentours de 10h15.

Bien que filmé par les caméras de vidéosurveillance du journal, l’homme aurait ouvert le feu à plusieurs reprises avant de prendre la suite, laissant derrière lui une victime sévèrement blessée, un photographe assistant de la revue “Next”. Il aurait ainsi échappé au dispositif policier en empruntant le métro.

C’est ainsi qu’environ une heure plus tard, de nouveaux coups de feu ont été tirés dans le quartier de la Défense, en direction d’un immeuble de la Société Générale, sans faire de victime cette fois. L’homme a tiré à au moins trois reprises, sans prendre de cibles particulières, avant de nouveau prendre la fuite, arme en mains. La similitude dans le mode opératoire, la description physique et vestimentaire ainsi que la similitude des balles retrouvées sont les lieux de tir semblent indiquer qu’un seul et même homme serait responsable de ces deux fusillades.

L’enquête a ensuite été attribuée à la Police Judiciaire de Paris. Cette dernière a décrit l’individu comme “auto-radicalisé” et agissant seul, mettant fin aux rumeurs de bande organisée. Ainsi la première mesure a été de fortement renforcer la sécurité des médias, à l’aide de patrouilles et de gardes statiques. En effet les médias semblent être la cible de ce tireur qui, vendredi 15 novembre, avait déjà menacé trois hommes au siège de BFM-TV, chaîne d’information.

Toujours en cavale, l’individu est à l’heure actuelle très activement recherché.