La fin du ” secret bancaire ” suisse d’ici 2018

D’après le monde et libération la Suisse renoncerait à son fameux “secret bancaire” d’ici 2018.

Depuis toujours la Suisse est un paradis fiscal et pratique le secret bancaire, c’est à dire quelle ne divulgue pas d’informations sur les comptes bancaires de ses clients ( les montants des comptes par exemple ) aux pays étrangers dans le cadres de contrôles diverses et ne demande pas à ses client la provenance de l’argent, d’où vient-il. C’est un problème pour l’union européenne car les grandes fortunes des pays européens mais aussi du reste du monde (ex: Etats-Unis ) se réfugient en suisse.

C’est pourquoi la Suisse pourrait pratiquer l’échange d’informations fiscales avec l’Union européenne, qui se bat depuis plusieurs années contre son secret bancaire et son système de fiscalité avantageux pour les riches étrangers, mais aussi avec les États-Unis. Depuis quelques années la communauté internationale fait pression sur la Suisse car elle juge abusive son secret bancaire, d’ailleurs des banques suisses ont été condamnées pour avoir aider leurs clients à frauder le fisc de leur pays. La mise en place de l’échange automatique de données dans le domaine fiscal ne serait pas une mauvaise chose quant on sait que les banques suisses gèrent un tiers de la fortune mondiale, une grande partie de ces fonds seraient non déclarée.

La Suisse est stigmatisée pour ne pas coopérer avec les pays étrangers au sujet d’informations dans le domaine fiscal ( ce qui fait sa réputation ) mais la coopération fiscale semble en marche, en effet ce mercredi 8 octobre un mandat de négociation devait être proposé par le Conseil fédéral, au secrétaire d’Etat aux questions financières internationales, afin qu’il se rende à Bruxelles pour discuter du sujet. Si ce mode d’échange automatique de données est approuvé ce serait un bon moyen de lutter contre les nombreuses fraudes fiscales qui ont lieu dans les banques suisses, n’en déplaise aux fraudeurs.