Suppression de la taxe d’habitation

La suppression de la taxe d’habitation est prévue pour 2021. Celle-ci devrait permettre d’augmenter le pouvoir d’achat des français dans plusieurs années.

En attendant cette suppression totale, certains ménages ont déjà bénéficié dès cet automne 2018 d’une réduction de 30% de leur taxe d’habitation.

Qui est concerné par cette suppression ? Combien de temps va t-elle mettre à être supprimée entièrement ?

La taxe d’habitation, qui a lancée de nombreuses discussions au niveau politique récemment, est encore un sujet très important cette année car celle-ci va certainement disparaître dans les années à venir. Sa suppression ne concerne cependant que les résidences principales et non les résidences secondaires. Néanmoins, elle se fera progressivement, c’est-à-dire, sur plusieurs années.

Qui y a le droit à partir de cette année ? Comment cela va-t-il être mis en place ?

Les personnes les moins riches pourront en bénéficier dès cette année, contrairement aux personnes les plus riches. Un dégrèvement a été mis en place dès cet automne 2018 pour ces personnes qui représentent 80% des ménages français.

Pour ces personnes, la taxe d’habitation va être réduite sur trois ans à compter de cet octobre 2018 :

2018 : dégrèvement de 30%

2019 : dégrèvement de 65%

2020 : dégrèvement de 100% (suppression)

Cette suppression se fera dans un second temps, un peu plus tard que pour les personnes les moins aisées, pour les 20% des ménages les plus riches. Le Premier ministre a confirmé cette hypothèse et deux possibilités ont été évoquées par celui-ci : une disparition complète dès 2020 ou une suppression progressive sur 2020 et 2021.

La suppression de la taxe d’habitation inquiète cependant les petites villes. Cela signifie que celles-ci pourront moins investir pour leur ville car il y aura une possibilité de financement en moins, des dépenses en hausse et la hausse d’impôt sera peu utilisée.

A la fin du quinquennat, la taxe d’habitation sera donc définitivement supprimée sur les résidences principales car, pour l’instant il n’est pas prévu de faire la même opération sur les résidences secondaires.